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Connaître DIEU. | | .Son Nom est YHWH
Selon l’œuvre écrite de Paul JOHNSON

Le poète, Alexandre Pope, a déclaré que l'étude la plus élevée que peut faire le genre humain est celle de l'homme. Paul JOHNSON ose ne pas être de cet avis car il croit que l'étude la plus élevée que peuvent faire les hommes, les anges et les saints, oui le Fils de Dieu même, c'est celle de Dieu.
C'est donc un thème élevé que celui de cette étude.

Les paroles de l'ange à Moïse sont certainement opportunes : "Ôte tes sandales de tes pieds car le lieu sur lequel tu te tiens est une terre sainte"  - Exode 3 : 5.

Durant toute la rédaction de son œuvre, l'auteur a senti que la tâche le dépassait. Oui, il est douteux qu'il y ait quelqu'un - hormis Dieu Lui-même - qui puisse être à la hauteur du sujet. Par conséquent l'auteur sait qu'il ne l'a pas été et qu'il ne peut pas l'être.

Tout ce qu'il peut invoquer pour avoir entrepris cette tâche est son amour pour Dieu et pour Son peuple, qui lui a fait aspirer à honorer le glorieux Dieu de la Bible devant Son peuple, en offrant à ce dernier cet ouvrage afin de l'aider à Le mieux connaître et L'apprécier, à Le mieux aimer et à L'adorer tel qu'Il est, dans Son existence et Ses attributs d'être et de caractère, et cela en contraste avec les fausses vues que beaucoup ont de Lui.

C'est avec cette aspiration que l'auteur offre cette œuvre, accompagnée de la prière, que Dieu puisse ainsi par son moyen S'honorer Lui-même et bénir Son peuple.

" Le sentier des justes est comme la lumière resplendissante qui va croissant jusqu'à ce que le plein jour soit établi "  - Proverbes 4 : 18

 " Afin que maintenant puisse être connue ….  les aspects infiniment variés de la Sagesse de Dieu, selon le dessein éternel qu’Il a réalisé par le Christ-Jésus notre Seigneur. "  - Éphésiens. 3 : 10, 11

" Pour mettre en lumière la dispensation du mystère caché de tout temps en Dieu", "selon les richesses de la grâce que Dieu a répandue abondamment sur nous par toute espèce de sagesse et d'intelligence, nous faisant connaître le mystère de Sa volonté, selon le bienveillant dessein qu'Il [Dieu] avait formé en Lui même, pour le mettre à exécution lorsque les temps seraient accomplis, de réunir toutes choses en Christ "  -  Eph. 3 : 4, 5, 9  -  1 : 8 à 10

Paul JOHNSON  -  12 septembre 1937


_________________



. . .  DIEU a choisi


« Considérez, frères, que parmi vous qui avez été appelés il n'y a ni beaucoup de sages selon la chair, ni beaucoup de puissants, ni beaucoup de nobles. Mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages ; Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes ; et Dieu a choisi les choses viles du monde et celles qu'on méprise, celles qui ne sont point, pour réduire à néant celles qui sont, afin que nulle chair ne se glorifie devant Dieu »
- 1 Corinthiens 1: 26-29


_________________

  « Valeurs Numériques
                  dans la Bible »    
   i c i

 

_________________

. . . . Le NOMBRE D' OR


 « Proportion dorée »   ou
 . . . . . . . . . . . . .   « Divine proportion »



 Les expressions  « nombre d’or »  ou  « proportion dorée »,  ou encore  « divine proportion »  sont des désignations relativement récentes. La réalité cependant a probablement été connue dès la haute antiquité. La proportion ainsi désignée a été sentie comme harmonieuse.

 On la retrouve dans la Bible :  l’arche de Noé  - la maison de Salomon  - l’autel des sacrifices  - le coffre du témoignage  - le propitiatoire et la table  en bois dans le Tabernacke, etc...


Les 5 premiers Livres de la Bible sont un grand temple où les formes sont porteuses de signification.


Ce n’est pas le nombre isolé qui est ici porteur de signifiance mais la proportion indiquée. Il serait naïf de penser que ces proportions ont été indiquées au hasard par des scribes ignorants. Les études qui ne tiennent pas compte de ce symbolisme sont superficielles  -éventuellement savantes-  mais superficielles.


L’utilisation symbolique des nombres a été très développée dans les textes bibliques.
Deux raisons à cela : d’une part, tout ce qui existe, dans le ciel et sur la terre, lois physiques ou lois religieuses, nombres ou figures…. proviennent d’un unique CREATEUR. Les nombres sont le miroir de cette origine.


  Pour davantage d'informations       i c i
       


Nombre d'Or

_____________________________________

« C'est toi qui as formé mes reins,
qui m'as tissé dans le sein de ma mère.
Je te loue
de ce que je suis une créature si merveilleuse.

Tes œuvres sont admirables
et mon âme le reconnaît bien.

Mon corps n'était point caché devant toi
lorsque j'ai été fait dans un lieu secret,
tissé dans les profondeurs de la terre…. »
Psaume 139: 13-15





                       






    « Car Dieu a tant aimé le monde .... »
                         
                          Jean 3 : 16, 17

2 . Les Attributs de DIEU comme Être

 

                •    Distinction entre attributs de l'être et attributs de caractère
                •    Personnalité
                •    Corporalité
                •    Spiritualité
                •    Existence par soi-même
                •    Éternité
                •    Suffisance par soi-même
                •    Immortalité
                •    Influence de ces sept attributs sur ceux qui étudient avec piété
                •    Invisibilité
                •    Unité
                •    Omnipotence
                •    Omniscience
                •    Omniprésence
                •    Suprématie
                •    Impénétrabilité
                •    Leurs leçons pour nous

 

25

DANS notre première étude, nous avons discuté de
l'existence de Dieu et montré, d'après sept points de
vue, qu'il y a un Dieu. Nous avons mentionné, comme cela
est impliqué dans certaines des preuves que nous avons
présentées alors, que Dieu est un être personnel qui possède
comme principales caractéristiques du cœur, les qualités
de sagesse, de puissance, de justice et d'amour. Nous n'avons
fait aucune tentative pour donner des détails sur Ses
attributs, sauf pour celui de l'existence (ce qui était notre
sujet) parce que notre pensée est de consacrer plus tard
plusieurs études à une discussion de Ses attributs.
D'ordinaire, Ses attributs sont présentés sous deux points
de vue : ceux de Son être et ceux de Son caractère. Par
attributs d'être, on entend celles de Ses qualités qui sont
inhérentes à Sa nature, telles que la personnalité, la
spiritualité, l'éternité, l'immortalité, etc. ; tandis qu'on
entend par attributs de caractère celles de Ses qualités
qui sont inhérentes à Sa disposition, Son cœur et Son
esprit, telles que la justice, l'amour, la miséricorde, la
fidélité, etc. Nous exposerons maintenant, dans une série
de chapitres, quelques-uns des traits caractéristiques de Ses

 

26

attributs : ceux de Son être et ceux de Son caractère. Dans
cette étude-ci, nous discuterons de Ses principaux attributs
comme être.
Naturellement, le premier attribut de Dieu comme être
qui frappe l'esprit du penseur moyen est la personnalité de
Dieu Par personnalité, nous entendons la qualité de l'être
par laquelle il pense, il sent et il veut, car la personnalité
réside dans l'intellect, dans la sensibilité et dans la volonté.
N'importe quoi sans ces choses ne possède pas de personnalité
et ne peut être une personne. Dieu a la qualité de
personnalité qui lui est inhérente comme être sensitif, et
Il est une personne. Cette qualité de Dieu comme être nous
rend immédiatement capables de rejeter : l'Athéisme qui
nie tout de l'existence de Dieu ; l'Agnosticisme, qui doute
de l'existence de Dieu ; le Matérialisme qui nie une
personnalité à la première cause et le Panthéisme qui
confond Dieu avec la nature. Tout en discutant de l'existence
de Dieu, nous avons, par la raison, prouvé Sa personnalité.
Ceci fut montré par les arguments tirés de l'ordre, du dessein,
de la constitution intellectuelle, morale et religieuse de
l'homme, de notre expérience et de la réfutation de
l'Athéisme. L'intelligence, la bienveillance, la justice et la
capacité exécutive de Dieu sont manifestées dans ces
preuves de Son existence, ce qui dès lors prouve Sa
personnalité.
Les Écritures abondent en preuves de la personnalité de
Dieu, car elles Lui attribuent la puissance intellectuelle,
la sensibilité et la volonté, éléments essentiels de la
personnalité. Qu'il ait la connaissance, cela est prouvé par
des passages tels que :
Josué 22 : 22 : "Le Dieu des dieux, l'Éternel... Lui le sait".
Es: 44 : 8 : "Y a-t-il un Dieu hors moi ? Il n'y a pas d'autre Dieu ; je n'en connais point".
Job 36 : 4 : " Celui qui est parfait en connaissance".
Ps. 44 : 21 : "Lui connaît les secrets du cœur".

 

27

Matt. 6 : 8 : "Votre Père sait de quoi vous avez besoin avant que vous le Lui
demandiez".
Luc 16 : 15 : "Dieu connaît votre cœur".
Actes 15 : 18 : "Le Seigneur qui fait ces choses connues de tout temps".
Rom. 8 : 29 : "Ceux qu'Il a pré-connus"
2 Tim. 2 : 19 : " Le Seigneur connaît ceux qui sont Siens".
1 Jean 3 : 20 : "Dieu... sait toutes choses".
Qu'Il ait une sensibilité, cela est prouvé par des passages tels que :
Psaume 103 : 13 : "L'Éternel a compassion de ceux qui le craignent".
Jean 16 : 27 : "Le Père Lui-même vous aime".
Exode 34 : 6 "L'Éternel Dieu, miséricordieux et faisant grâce, lent à la
colère et grand en bonté".
Hébreux 11: 5 : "Il a... plu à Dieu"
Ps. 30 : 4 : "Célébrez la mémoire de Sa sainteté".
Exode 20 : 5 "Je suis un Dieu jaloux".
Ps. 7 : 9 : "Le Dieu juste qui sonde les cœurs et les reins".
1 Pi. 3 : 20 : "La patience de Dieu attendait dans les jours de Noé".
Jean 3 : 16 : "Dieu a tant aimé le monde qu'Il a donné Son Fils unique".
Ps. 25 : 6 : "Souviens-toi de Ta miséricorde, ô Éternel, et de Ta bonté".
Qu'Il exerce la volonté, cela est évident d'après des passages tels que :
Matt. 6 : 10 : "Ta volonté soit faite sur la terre".
Matt. 7 : 21 : "Celui qui fait la volonté de mon Père".
Luc 22 : 42 : " que ce ne soit pas Ma volonté mais la Tienne qui soit faite".
Actes 21 : 14 : "La volonté du Seigneur soit faite !"
Gal. 1 : 4 : "Selon la volonté de Dieu".
Éphésiens 1 : 11 : "Selon le conseil de Sa volonté".
1 Thessaloniciens 4 : 3 : "C'est ici la volonté de Dieu, votre sainteté".
1 Cor. 12 : 11 "Distribuant à chacun en particulier comme Il le veut".
Hébreux 6 : 17 : "Voulant en cela montrer plus abondamment
aux héritiers de la promesse l'immutabilité de Son conseil".
2 Pi. 3 : 9 : "Le Seigneur.... ne veut pas qu'aucun périsse".

En dehors de ces passages bibliques et de nombreux
autres passages qui attribuent à Dieu les éléments essentiels
de la personnalité, intellect, sensibilité et volonté - il y a

 

28

de nombreux autres passages qui Le décrivent dans des
termes s'appliquant à une personnalité. Nous en citerons
quelques-uns de ceux-ci :
"Nul n'est comme l'Éternel, notre Dieu" (Ex. 8 : 10).
"Qui est comme Toi parmi les dieux, ô Éternel ? Qui est comme Toi,
magnifique en sainteté, digne en louanges, opérant des prodiges ?"
(Exode 15 : 11 — Segond.).
"Tu n'auras pas d'autres dieux devant ma face" Ex. 20 : 3 ; Deutéronome 5 : 7 .
"Tu n'adoreras pas d'autre Dieu. Ex. 34 : 14.
"L'Éternel est Dieu, il n'y en a point d'autre que Lui"  Deutéronome 4 : 35.
"Écoute, Israël, l'Éternel, notre Dieu est un seul Éternel"  Deutéronome 6 : 4.
"L'Éternel, votre Dieu, est le Dieu des dieux et le Seigneur des seigneurs"
Deutéronome 10 : 17.
"Nul n'est saint comme l'Éternel" 1 Sam.2 : 2.
"Attachez fortement votre cœur à l'Éternel et servez-Le, Lui seul" 1 Samuel 7 : 3.
"Lui, vous le craindrez et vous vous prosternerez devant Lui, et à Lui vous
sacrifierez" 2 Rois 17 : 36.
"Tu as fait les cieux et la terre" 2 Rois 19 : 15.
"A qui donc me comparerez-vous et serai-je égalé ? dit le Saint" Esaïe 40 : 25.
"Je suis le Premier et Je suis le Dernier et hors de Moi, il n'y a
pas de Dieu" Esaïe 44 : 6.
"Hors de Moi, il n'y a pas de Dieu, de Dieu juste et Sauveur" Es. 45 : 21.
"Mais l'Éternel est vérité, Lui est le Dieu vivant et le Roi d'éternité" Jérémie 10 : 10.
"Je suis l'Éternel, le Dieu de toute chair ; quelque chose est-il trop difficile pour moi ?"
Jérémie 32 : 27.
"Un seul est votre Père, celui qui est dans les cieux" Matt. 23 : 9.
"C'est la vie éternelle, qu'ils Le connaissent seul vrai Dieu" Jean 17 : 3.
"Un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous, et parmi tous
et en nous tous" Éphésiens 4 : 6.
"Qui étant le resplendissement de Sa gloire et l'empreinte de Sa substance....
s'est assis à droite de la Majesté dans les hauts lieux"  Hébreux 1 : 3.

Il est important pour nous, sous de nombreux points de
vue, de mettre en relief la personnalité de Dieu, en particulier

 

29

contre le matérialisme de certains prétendus savants
agnostiques et athées, et contre le panthéisme de certains
philosophes paganisants, qui voudraient nous priver d'un
Dieu personnel. La croyance en un Dieu personnel, l'amour
pour ce Dieu et la communion avec Lui, sont nécessaires
pour le développement de la ressemblance à Dieu. Privés
d'un Dieu personnel, nous sommes dépouillés de la foi
chrétienne, de l'espérance, de l'amour, de la paix, de la
joie, du réconfort, de la maîtrise de soi, de la patience,
de la longanimité, de la clémence et de tout autre trait
caractéristique à la ressemblance de Christ. Donnez-nous
un Dieu personnel, ayant les traits caractéristiques du Dieu
scriptural et nous recevrons la puissance qui, employée,
créera, développera et perfectionnera la foi chrétienne,
l'espérance, l'amour, la paix, la joie, le réconfort, la
maîtrise de soi, la patience, la longanimité, la clémence,
et tous les autres éléments de la ressemblance de Christ.
Stérile, à cet égard, est la vie de celui qui nie l'existence
d'un Dieu personnel ; féconde, à cet égard, est la vie d'un
vrai adorateur du Dieu de la Bible — le Jéhovah personnel.
La foi en un Dieu personnel est donc fondamentale pour
la vie et la piété. C'est pourquoi, parmi les attributs de
Dieu comme être, nous avons donné la première place
à Sa personnalité. Maintenons-la à tout prix comme étant
le point essentiel de notre vie religieuse.

 

CORPORALITÉ

L'attribut suivant de Dieu comme être que nous voudrions
présenter est celui de la corporalité. Par ceci, nous entendons
que Dieu a un corps. C'est une grande erreur de penser
que Dieu est un grand esprit sans corps. Ni la raison, ni
les Écritures ne nous donnent une telle pensée. Elle tire
son origine des abstractions et des spéculations illusoires
de philosophes païens, en particulier des philosophes grecs

 

30

à qui elle fut empruntée pour être introduite dans les credo
des siècles des ténèbres, et elle est devenue l'un des
moyens d'abêtir et de mystifier nombre de membres du
peuple de Dieu dans leurs raisonnements sur Dieu comme
être. Lorsque nous disons que les Écritures enseignent
que Dieu a plus qu'un esprit ("mind"), qu'en outre Il a
un corps, ce qui implique qu'il possède un organisme,
nous ne faisons pas allusion à ces passages bibliques qui,
sans aucun doute, sont anthropomorphistes, c'est-à-dire qui
attribuent au figuré à Dieu la forme et des parties de
l'homme. Nous nous reportons plutôt à des déclarations qui
associent à la lettre et d'une manière définie Dieu à un
corps. Lorsque Jésus disait qu'aucun homme n'avait jamais
vu la "forme" de Dieu (Jean 5 : 37 - Diag.), Il impliquait
d'une manière définie que Dieu a un corps. La même
chose est impliquée dans la déclaration de Dieu que nul
homme ne peut Le voir et vivre (Ex. 33 : 20 - 23) ; car
ce passage biblique implique qu'Il peut être vu par l'homme,
mais toutefois avec un effet fatal pour celui-ci. Si on peut
Le voir, il faut qu'Il ait plus qu'un esprit ("mind") : Il
doit nécessairement avoir un corps, ce qui implique un
organisme. Ce fait est, de la même façon, impliqué dans
la déclaration : "Dieu est un esprit" (Jean 4 : 24), car
St Paul déclare d'une manière précise que les êtres esprits
(*) ont un corps (1 Cor. 15 : 44 - 49). Tous les
passages bibliques qui parlent du ciel comme étant Sa
demeure impliquent la même chose (Ps. 73 : 25 ; Matt.
5 : 16, 45 ; 6 : 9, etc. etc.). Ainsi, cela ressort-il également
du passage biblique (Héb. 1 : 3) qui nous dit que Jésus
est maintenant l'image expresse de la personne du Père.
Sans aucun doute, ces passages bibliques impliquent que
Dieu a un corps.
(*) "spirit beings"

 

31

Lorsque nous disons que Dieu a un corps, nous
n'entendons pas, bien entendu, que ce corps consiste de
matière, car telle n'est pas la substance qui forme Son
corps. De même, lorsque nous disons que Son corps est
un organisme, nous n'entendons pas non plus que Son
corps a tous les mêmes organes que le nôtre. Pour le cas
envisagé, nombre des organes que nous possédons ne
seraient d'aucune utilité pour Lui. Les organes et parties
adaptés à la nourriture, à la respiration, aux déchets, au
sang, etc. (1 Cor. 15 : 50), Il n'en a pas, bien entendu,
parce qu'Il existe par Lui-même, ces choses impliquant
la dépendance des choses externes pour l'existence. Comme
des passages bibliques pris au sens propre Lui attribuent
des actes correspondants, nous pouvons supposer raisonnablement
qu'Il a des organes adaptés à la vue, à l'ouïe,
à l'odorat, au toucher, au travail, au mouvement, et sans
doute a-t-Il certains organes comme nous n'en avons pas
de semblables, bien que nous ne sachions pas de quoi ils
consistent et à quoi ils ressemblent ; de même que St. Jean
nous assure à propos du corps de notre Seigneur Jésus,
lequel est exactement semblable à celui de Dieu (Héb.
1 : 3) : "Ce que nous serons n'a pas encore été manifesté ;
nous savons que quand "Il [Jésus] sera manifesté, nous Lui
serons semblables" parce que notre corps spirituel sera
"en la conformité du corps de sa gloire" (Phil. 3 : 21). Le
fait que nous connaissons si peu de choses sur le corps
de Dieu, de même que nous connaissons peu des nombreuses
autres choses Le concernant, est dû en grande
partie, d'une part, à Sa grandeur, et d'autre part à notre
petitesse ; car notre plan d'existence est si inférieur
au Sien que nous ne pouvons pas Le comprendre pleinement
- le fini ne peut pas saisir pleinement l'Infini.

 

32

DIEU EST UN ESPRIT
Le troisième attribut de Dieu comme être que nous
voudrions considérer est la spiritualité, c'est-à-dire que Dieu
est un esprit. Les Écritures enseignent ceci, par contraste
avec des choses naturelles (Actes 17 : 29). De plus, elles
nous assurent de cela formellement par de nombreuses
expressions : "Dieu est un esprit" (Jean 4 : 24). Et la
raison donne son assentiment à la spiritualité de l'Être
qui a créé et qui préserve l'univers et ses créatures. Le
mode d'existence de Dieu n'est pas celui des êtres faits de
chair et de sang ou de tout autre espèce de corps matériels,
mais Son mode d'existence est celui d'un être-esprit, avec
un corps spirituel. Lorsque nous parlons d'un corps spirituel,
nous voulons dire un corps qui se compose d'une ou de
plusieurs substances immatérielles, spirituelles. Il y a des
substances matérielles, telles que l'eau, la terre, le fer, le
bois, etc. ; et il y a des substances spirituelles, telles que
la vitalité, le feu, la lumière, la chaleur, etc. Quand nous
disons que Dieu est un esprit, nous nions par là que Son
corps soit composé de substances matérielles (1 Cor. 15 : 50) ;
et quand nous disons qu'Il est un esprit, nous affirmons
que Son corps est composé de quelque substance spirituelle
(1 Cor. 15 : 44 à 49). Vraisemblablement, les anges, qui
sont des esprits, ont des corps qui consistent en feu (Héb.
1 : 7, 14). Peut-être certains des ordres plus élevés d'êtres
spirituels, tels que les chérubins et les séraphins ont-ils
des corps qui consistent en d'autres substances spirituelles
que le feu. Les Écritures ne nous disent pas la nature
exacte de cette substance qui compose le corps de Dieu.
Cette même remarque s'applique au corps actuel de notre
Seigneur et aux corps des saints dans la première résurrection.
Le silence observé par les Écritures sur la nature de la
substance du corps de Dieu nous interdit d'être positif sur

 

33

le sujet ; il interdit plus encore de faire d'une pensée que
nous pouvons avoir sur le sujet, une doctrine de foi. Sans
désirer le moins du monde qu'on nous comprenne comme
étant dogmatique sur ce point, nous pouvons dire que ce
ne serait pas du tout surprenant s'il se trouvait que le corps
de Dieu consiste en principe de vie. La raison que nous
avons de penser que ceci n'est pas déraisonnable est le
fait que la Bible enseigne que Dieu est immortel, c'est-à-
dire qu'Il a "la vie en Lui-même" (Jean 5 : 26). Si Son
corps consiste en principe de vie, il n'aurait pas besoin,
comme les autres corps, du principe de vie comme autre
substance pour l'animer. Étant incorruptible, il n'y a pas
de déchets dans Son corps et, bien entendu, aucune
restauration de vie ne Lui est nécessaire. Par conséquent, si
Son corps consiste en principe de vie, Sa vie serait une
vie soutenue par elle-même. Mais puisque nous savons si
peu de choses sur les possibilités des substances spirituelles,
nous ne serions pas autorisé à déclarer que l'immortalité
ne pourrait pas exister d'une autre manière qu'en ayant
un corps consistant en principe de vie. Peut-être cela se
pourrait-il, c'est tout ce que nous en savons. Sur ce sujet,
on doit confesser avec humilité : "Nous connaissons en
partie", c'est•-à-dire que notre connaissance est fragmentaire,
partielle. Nous devons donc reconnaître que la nature de la
substance dont est fait le corps divin n'est pas une des
choses révélées. C'est l'une des choses secrètes que Dieu
a gardées pour Lui-même. C'est pourquoi nous n'osons pas
être dogmatique sur le sujet. Néanmoins, notre incertitude
quant à l'espèce exacte de substance spirituelle qui forme
le corps de Dieu, ne fait pas que nous soyons incertain
qu'il consiste en quelque substance spirituelle, car cela
découle du fait qu'Il est un esprit, ce qui est enseigné
dans les Écritures, surtout en Jean 4 : 24.

 

34

DIEU SE SUFFIT A LUI-MEME
L'attribut suivant de Dieu comme être que nous désirons
étudier est l'existence par Lui-même. Par l'existence de
Dieu par Lui-même, nous entendons Son indépendance à
l'égard de tous êtres, de toutes conditions et de toutes
choses pour Son existence. Cela implique qu'Il ne doit
Son existence à personne, que personne n'en est l'auteur
et que personne ne Le soutient [ou ne L'entretient - Trad.].
Il ne doit pas non plus Son existence ni Sa perpétuation
à une condition ou à une chose quelconques. C'est un
trait de Sa nature même d'exister. En ceci, Il est totalement
différent de n'importe quel autre être. Tous les autres êtres
ont été dépendants de quelqu'un d'autre pour venir à
l'existence. Et même celles de Ses créatures telles que les
saints qui ont atteint ou qui atteindront une condition
d'immortalité, ont dû ou devront l'attribution de cette
qualité à Dieu. Tous les autres êtres ont non seulement
eu à dépendre de Lui pour venir à l'existence, mais leur
existence aussi longtemps qu'elle durera dépendra de Lui
pour ce faire. Ainsi est-Il le seul être existant par Lui même
dans l'univers. La raison reconnaît que cela est
vrai quand elle démontre qu'Il est la Cause Première,
donc sans cause, existant par Lui-même.
Mais les Écritures enseignent également ceci. De la
manière la plus solennelle, Dieu a annoncé Son existence
par Lui-même quand Il révéla pour la première fois cette
caractéristique, et cela à Moïse (Ex. 3 : 14) en disant :
"JE SUIS CELUI QUI SUIS ; et Il dit : Tu diras ainsi aux
fils d'Israël : JE SUIS m'a envoyé vers vous". L'Éternel (*)
réaffirme ceci par les mots : "Car je lève ma main aux
cieux, et je dis : Je vis éternellement" (Deut. 32 : 40).
(t) ou Jéhovah. Voir note en bas de la page 62 du vol. 5 éd. fse 1962 - Trad.

 

35

Pour autant qu'il s'agisse de la droiture ou du péché de
l'homme, Son existence par Lui-même est montrée clairement
: "Si tu pèches, quel tort lui causes-tu ?... Si tu es
juste que lui donnes-tu ? ou que reçoit-Il de ta main ? Pour
un homme comme toi ta méchanceté [peut être quelque
chose], et pour un fils d'homme, ta justice" (Job 35 : 6 à 8).
L'Éternel affirme Son existence par Lui-même quand Il
déclare, parlant de Lui-même : "Je suis le premier, et je
suis le dernier ; et hors moi il n'y a pas de Dieu" (Esaïe
44 : 6). Il est le premier et le dernier dans le sens qu'Il
est le seul être qui ne doive pas Son existence à un autre.
Tous les autres ont dépendu de quelqu'un d'autre pour
venir à l'existence. Il n'a dépendu de personne pour exister,
car Il existe par Lui-même. L'expression, premier et dernier,
équivaut à l'expression "le seul" c'est-à-dire dans le sens
suggéré par le rapport dans lequel elle est employée. De
même, quand Jésus emploie ceste expression pour Lui même,
"le premier et le dernier" (Apoc. 1 : 17), I1 nous
donne la pensée qu'Il fut le seul engendré directement par
Dieu. Tous les autres furent créés indirectement par Dieu,
c'est-à-dire, par l'intermédiaire de Jésus (Jean 1 : 3 ; Col.
1: 15 à 17). Mais le sens dans lequel l'Éternel est "le premier
et le dernier" - l'unique - est évidemment, entre autres
choses, celui de l'existence par Lui-même. Quel être merveilleux
Il est en raison de Son existence par Lui-même !

ETERNITE
Lié de près à Son attribut d'existence par Lui-même est
un autre attribut de Dieu comme être - l'éternité. Certains
voudraient nous faire croire qu'il n'y a aucune durée dans
l'éternité. Ils la mettent en contraste avec le temps, comme
si l'éternité ne comportait pas de temps. Une telle pensée
est nettement sans fondement scriptural et provient de
sources païennes, en particulier des philosophes païens

 

36

grecs dont les conceptions furent adoptées et introduites
dans "les credo des siècles des ténèbres". Ainsi que
l'enseignent les Écritures : l'éternité est le temps sans
commencement et sans fin. Ainsi la durée est comprise
dans l'idée d'éternité. Même la raison est forcée de convenir
du fait que le temps ne pourrait avoir eu aucun commencement
et ne peut avoir de fin, car nous ne pouvons discuter
d'un temps passé qui ne fut pas précédé par un temps. Si
nous discutons sur des milliards d'années dans le passé,
nous pouvons encore dire qu'elles furent précédées d'autres.
De même, si nous discutons sur des milliards d'années
avant celles-là dans le passé, nous pouvons dire encore
que le temps existait avant cela et ainsi pourrions-nous
revenir à une infinité de milliards d'années en arrière et dire
encore que le temps existait avant cela. Ainsi sommes-nous
forcés de conclure que le temps n'a pas eu de commencement,
que le temps a toujours été, c'est-à-dire qu'il y a un passé
à l'éternité. La même chose est vraie en ce qui concerne
l'avenir. Il ne peut avoir de fin ; il doit se dérouler à jamais.
Nous ne pouvons pas imaginer un temps à venir qui n'aurait
pas de temps après ce temps. Ainsi le temps est-il sans
commencement ni fin, il a toujours été et il sera toujours.
Telle est l'éternité. Finissons-en donc avec cette absurdité
que l'éternité est une chose dans laquelle il n'y a aucun
temps - aucune durée. Il y a, bien entendu, un contraste
entre les choses qui sont pour un temps et les choses
éternelles (2 Cor. 4 : 18). Mais mettre en contraste le temps
et l'éternité de façon à faire impliquer la durée dans le
premier et à l'exclure dans la seconde est une chose non
scripturale et déraisonnable - un non-sens.
A la fois la raison et l'Écriture enseignent que Dieu est
éternel - sans commencement et sans fin. Que la raison
l'enseigne, cela ressort du fait qu'elle enseigne que Dieu
est la cause première, donc sans cause et par conséquent

 

37

éternel. Nombreux sont les témoignages de la Bible à ce
sujet. Nous en citerons quelques-uns : "Le Dieu éternel
[d'ancienneté - D] est ta demeure, et au-dessous de toi
sont les bras éternels" (Deut. 33 : 27); "le nombre de Ses
années, nul ne le sonde" (Job 36 : 26) (*) ; "Béni soit
l'Éternel, le Dieu d'Israël, de l'éternité jusqu'en éternité"
(Ps. 41 : 13); "Seigneur tu as été notre demeure de
génération en génération.... d'éternité en éternité tu es Dieu"
(Ps. 90 : 1, 2) ; "Ton trône est établi dès longtemps ; tu es
dès l'éternité" (Ps. 93 : 2) ; "Tes années ne finiront pas"
(Ps. 102 : 27) ; "Celui qui est haut élevé et exalté, qui
habite l'éternité" (Es. 57 : 15), "Lui est le Dieu vivant et
le Roi d'éternité" (Jér. 10 : 10) ; "Toi, n'es-tu pas de toute
ancienneté, Éternel, mon Dieu, mon Saint ?" (Hab. 1 : 12) ;
"Car, depuis la fondation du monde, ce qui ne se peut voir
de Lui [Ses attributs], sa puissance éternelle et sa divinité,
se discerne par le moyen de l'intelligence...." (Rom. 1 : 20) ;
"Au Roi des siècles [éternel - V.A.R.].... le seul Dieu"
(1 Tim: 1 : 17) ; " Saint, saint, saint, Seigneur, Dieu Tout-
Puissant celui qui était, et qui est, et qui vient..., qui vit
aux siècles des siècles" (Apoc. 4 : 8, 9) ; "le Saint, toi qui
es, et qui étais [Darby et de nombreuses autres versions
omettent : "et qui seras" - Trad.]" (Apoc. 16 : 5). Ainsi
voyons-nous que les Écritures enseignent que Dieu
est éternel - sans commencement et sans fin. Cela lui
donne l'abondance de temps pour manifester Son caractère
et Ses œuvres à travers l'univers entier. Ceci est, en
vérité, un trait caractéristique sublime en Dieu comme être.
Il appelle certainement notre appréciation, notre vénération,
notre adoration et notre culte.
Un autre attribut de Son être est quelque peu rattaché
l'existence de Dieu par Lui-même - "Self-sufficiency"
(*) v. Zadoc - Kahn : ... "le nombre de ses années est incalculable".

 

38

["Il se suffit à Lui-même" : par commodité, nous le traduirons
par "indépendance" dans ce sens - Trad.]. Par l'indépendance
["self-sufficiency"] de Dieu, nous voulons dire Son indépendance
de toute personne, de toute chose ou de toute
condition pour assurer Son existence, Son bonheur et Son
bien-être. Dieu ne dépend de rien, mais tout ce qui existe
dépend de Lui pour continuer à exister. Il n'a besoin de
rien pour soutenir Son existence. Il aurait été heureux et
aurait été dans le bien-être s'Il n'avait jamais créé quelqu'un
ou quelque chose. Ainsi est-Il en Lui-même et de Lui-même
suffisant pour exister, être heureux et dans le bien-être.
La raison pour laquelle Il a mis la création à l'existence
ne fut pas Son besoin de la création, mais Son désir de
bénir des créatures. C'est donc Son plaisir de dispenser la
bénédiction et nullement un besoin des autres qui fut la
raison de Ses œuvres créatrices. St. Paul affirme ce trait
caractéristique de Dieu comme être. "Il n'est pas servi par
des mains d'hommes, comme s'Il avait besoin de quelque
chose, Lui qui donne à tous la vie et la respiration et toutes
choses" (Actes 17 : 25). Son indépendance à l'égard de
l'homme est exprimée dans un passage déjà cité que nous
mentionnerons à nouveau en raison de son opportunité :
"Si tu pèches, quel tort Lui causes-tu ?... Si tu es juste,
que Lui donnes-tu ? Que reçoit-Il de ta main ? Ton iniquité
ne peut nuire qu'à tes semblables, ta justice n'est utile qu'au
fils de l'homme" (Job. 35 : 6 à 8 - Cr.). Ces passages
bibliques prouvent l'indépendance ["independence"] de Dieu
à l'égard de toutes personnes, choses et conditions. Aucune
personne ou alliance de personnes, aucune chose ou combinaison
de choses, aucune condition ou combinaison de
conditions, ne peuvent Le rendre dépendant en aucun sens.
Il maintient Son indépendance ["self-sufficiency"] à l'égard de
toutes personnes, choses et conditions. Ainsi Dieu est-il
absolument libre de toute dépendance : Il est indépendant
par excellence, il se suffit à Lui-même ["self-sufficient"].

 

39

Cela ne Le rend pas fier, hautain ou écrasant, mais Lui
donne cette liberté qui est compatible avec Sa nature,
Sa position et Ses attributs, et Lui laisse la liberté
d'agir pour les autres par faveur et non par dépendance,
pour leur bien et non pour Son gain personnel, pour
leur ennoblissement et leur bonheur et non par besoin
quelconque de Sa part. C'est là, bien entendu, ce à quoi
nous devons nous attendre chez un grand Dieu, et cela
attire certainement vers Lui notre dévotion, lorsque nous
contemplons Sa grandeur manifestée dans Son indépendance
["self-sufficiency"].

IMMORTALITÉ
Un attribut de Dieu comme être, quelque peu rattaché
à Son existence par Lui-même et à Son indépendance
["self-sufficiency"] est Son immortalité. L'immortalité est
une condition à l'épreuve de la mort - une condition dans
laquelle la mort est impossible. Elle est en contraste avec
la mortalité qui signifie une condition dans laquelle
la mort est possible. La mortalité ne signifie pas une
condition qui doit avoir pour résultat la mort, mais une
condition dans laquelle quelqu'un peut mourir - une
condition de mort possible. Le fait qu'Adam mourut
est la preuve la plus sûre qu'il n'était pas immortel, mais
qu'il était mortel. Mais tout en étant mortel dans sa
création, il aurait pu vivre à toujours, ce qu'il aurait fait,
s'il avait continué à manger de la nourriture préservant
la vie en Éden (Gen. 3 : 22). De même, Satan est
également mortel parce qu'un certain jour il doit mourir
(Héb. 2 : 14; Es. 27 : 1; Gen. 3 : 15; Rom. 16 : 20).
En conséquence, nous concluons que tous les anges
sont mortels. La classe du rétablissement, bien qu'ayant
la vie éternelle, sera mortelle comme le fut l'homme
Jésus. Ces considérations prouvent que les être humains

 

40

ne doivent pas nécessairement mourir. En fait, seuls,
les être divins sont immortels (1 Tim. 6 : 16). C'est la
raison pour laquelle il est promis l'immortalité (1 Cor.
15 : 53, 54) aux membres de l'Église comme héritiers
de la nature divine (2 Pi. : 1 : 4). Jésus nous a donné
une définition heureuse de l'immortalité "la vie en Lui même"
(Jean 5 : 26). La vie en soi-même implique
que l'on a un corps qui ne dépend de rien pour subsister,
c'est-à-dire, un récipient d'une provision inépuisable de
vie, qui peut vivre dans n'importe quelle condition ou
combinaison de conditions, ou dans toutes les conditions ou
combinaison de conditions, dont rien ne peut séparer la vie et
dont rien ne peut la diminuer. Dieu est le récipient originel
d'une telle vie, et Il l'a promise tout d'abord à Jésus à condition
qu'Il Lui soit fidèle jusqu'à la mort (Jean 5 : 26,27); et en
Christ, Il l'a promise à l'Église triomphante (1 Jean 3 : 1,2; 1
Tim. 6 : 16; Phil. 3 : 21; 1 Cor. 15 : 53, 54; Rom. 2 : 7). Mais
Il ne l'a promise à personne d'autre.
Que Dieu soit immortel, plusieurs passages bibliques
le prouvent. Nous en citerons quelques-uns : "Comme
le Père a la vie en Lui-même" (Jean 5 : 26); "Au Roi
des siècles, immortel..: seul Dieu" (1 Tim. 1 : 17 - Cr.).
Ceci signifie que Dieu ne peut pas mourir. Nous, nous
pouvons mourir. C'est plutôt facile de provoquer la mort
d'un être humain. Par la noyade, l'étouffement, l'égorgement,
les coups, la famine, le feu, le gaz, l'infection,
l'empoisonnement, etc., on peut infliger la mort à l'homme.
Mais rien ne peut être fait à Dieu et rien ne peut Lui
être enlevé qui provoquerait Sa mort. Il peut, sans la
moindre gêne, être dans le feu, sous l'eau, sous la terre,
hors de l'atmosphère, dans la poudre "T.N.T." en explosion,
dans le froid extrême, dans le vide, ou dans toute autre
condition. Aucune de ces choses ne pourrait diminuer
Sa vie ou la séparer de Son corps. Il est absolument

 

41

à l'abri de la mort, à l'abri de la moindre diminution
de la vie — Il est immortel, il a "la vie en Lui-même".
Jusqu'ici, nous avons considéré sept des attributs de Dieu
comme être. Les sept dont nous venons de discuter
nous aideront sûrement à mieux comprendre quel être
merveilleux et grand est Dieu. L'étude pieuse que nous
en faisons accroît grandement l'appréciation que nous
avons de Lui, et nous conduit à Le vénérer comme
étant digne de l'adoration, de là louange et du culte
les plus profonds de nos cœurs. La grandeur de ces
attributs comme être sont, dans des détails variés, au-delà
de la portée de notre compréhension, mais tous nous
incitent à nous tenir dans la révérence et la crainte
respectueuse de Celui qui est infini et parfait dans tous
Ses attributs. Et le fait que ce grand Être condescend
à nous offrir Sa communion et à nous attirer à Lui
est l'honneur le plus grand possible qui pourrait nous
être conféré, et qui devrait certainement nous exciter
à y répondre dans le même esprit. "Venez, adorons et
inclinons-nous, agenouillons-nous devant l'Éternel qui nous
a faits" (Ps. 95 : 6); car il est convenable d'agir ainsi,
et la louange convient à celui qui est droit.

 

INVISIBILITE

Nous continuons notre étude sur les attributs de Dieu
comme être, en discutant de l'invisibilité de Dieu, huitième
qualité de Son être. L'invisibilité signifie à l'abri de la
vue — qualité par laquelle il est impossible d'être vu.
Lorsque nous disons que Dieu est invisible, nous ne
voulons pas dire qu'Il ne peut pas être vu par aucun
être du tout, car une telle proposition serait en flagrante
contradiction avec le passage biblique où Jésus déclare
en parlant des anges gardiens des saints : "Dans les

 

42

cieux, leurs anges voient continuellement la face de mon
Père" (Matt. 18 : 10). De ce passage biblique, nous
déduisons que tous les être spirituels peuvent voir Dieu,
qui est Lui-même un esprit. Par conséquent, Il n'est pas
invisible à tous les êtres c'est-à-dire qu'Il n'est pas invisible
dans le sens absolu du mot. A quel genre de créatures
Il est invisible, nous l'apprenons d'un passage qui enseigne
que notre Seigneur dans Son corps glorifié est invisible.
Le passage en question est 1 Tim. 6 : 16. Dans la partie
qui s'y rapporte on lit ce qui suit : "lequel aucun homme
n'a vu, ni ne peut voir". Par conséquent, Dieu est invisible
aux êtres animaux tels que l'homme et la création inférieure.
Mais on peut objecter que ce passage traite de notre
Seigneur Jésus et non de Dieu Lui-même et que, par
conséquent, nous ne devrions pas en déduire que Dieu
est invisible aux êtres animaux y compris l'homme. A cela
nous répondons que la Bible enseigne que le corps
glorifié de notre Seigneur est l'image même de la personne
(littéralement substance) du Père. En conséquence, si le
corps du Fils est invisible à tous les êtres animaux,
certainement le corps dont il est l'image même doit
également être invisible à tous les êtres animaux, et ainsi
à l'homme.
Certains, cependant, pourraient objecter que le corps
glorifié de notre Seigneur soit invisible à l'homme, en se
basant sur le fait qu'Il apparut à Saul de Tarse sur
le chemin de Damas. Nous sommes d'accord que Jésus
apparut bien à Saul de Tarse sur le chemin de Damas,
et que par cette apparition Il le changea de persécuteur
en croyant et apôtre, mais nous nions que Paul ait vu
le corps glorifié de notre Seigneur. Ce qu'il vit fut une
représentation, une "vision" du corps de notre Seigneur,
car il déclara lui-même, que ce fut la chose qu'il vit
(Actes 26 : 19). Une vision n'est pas la chose réelle,

 

43

mais en est une représentation. Ainsi lorsque St. Pierre
vit le drap contenant toutes sortes de bêtes descendant du
ciel, il vit une représentation des Juifs (les animaux purs
de la vision) et des Gentils (les animaux impurs de la
vision), et non pas les Juifs et les Gentils eux-mêmes
comme tels. Lorsque St. Paul vit l'homme de Macédoine
appelant : "Viens nous secourir", il ne vit pas un Macédonien
réel, mais sa représentation. De même aussi St. Jean en
Apocalypse ne vit pas de vrais dragons, bêtes, villes, etc.,
mais il en vit des représentations, des - visions. Ainsi dans
les visions ce ne sont pas les choses réelles que l'on voit,
mais des représentations des choses réelles. C'est pourquoi
nous concluons que puisque St. Paul appelle ce qu'il vit
sur le chemin de Damas une vision, c'est qu'il ne vit pas
le vrai corps de notre Seigneur. Nous savons que cela est
un fait, car lui-même parla ainsi de notre Seigneur glorifié :
"lequel aucun des hommes n'a vu, ni ne peut voir" (1 Tim.
6 : 16). Il n'aurait pas pu dire cela en vérité s'il avait
vu réellement le corps de notre Seigneur. La chose qu'il
vit effectivement fut la lumière glorieuse qui resplendit
du corps de notre Seigneur comme étant l'une de • ses
qualités inséparables (Actes 26 : 13 à18); et cette lumière
représentait fort à propos le corps de notre Seigneur, et
pouvait donc être appelée Jésus, avec plus de pertinence
même que nous appelons le pain de la communion le corps
du Seigneur parce qu'il représente Son corps. Ainsi les
deux objections soulevées par certains contre l'invisibilité
de Dieu sont-elles réduites à néant.
En conséquence, nous concluons que Dieu, tout en
n'étant pas invisible à des êtres-esprits, est invisible à des
êtres animaux. La raison en est évidente : les yeux naturels
n'ont pas les qualités qui les rendraient capables de voir
un être-esprit. Il faut un miracle spécial pour que des
yeux naturels soient même rendus capables de voir la

 

44

lumière qui resplendit d'un corps spirituel comme le
prouve le cas de Saul; et dans le cas de l'ordre le plus
élevé des corps spirituels — les corps divins — même
malgré un miracle, les yeux sont aveuglés avant qu'ils
puissent pénétrer à travers la lumière éblouissante jusqu'au
corps d'où vient la lumière, comme le prouve l'expérience
de Saul. Si grande fut la cécité de Saul qui s'ensuivit
que pour le rétablir par la suite à une vue même
imparfaite, un miracle fut nécessaire (Actes 9 : 12, 17, 18).
La vue défectueuse que Paul eut depuis lors semble
avoir été sa fameuse écharde dans la chair (2 Cor. 12 : 7).
L'expérience de Paul voyant la lumière resplendissant
du corps de notre Seigneur, jointe à la remarque de
L’Éternel : "l'homme ne peut ME voir [la lumière
resplendissant de MON corps, ME représentant] et vivre",
implique que la lumière resplendissant du corps de Dieu
est même plus brillante que celle qui resplendit du corps
glorifié de notre Seigneur, car alors que la lumière du'
corps du Seigneur ne tua pas Saul mais l'aveugla seulement,
personne ne pourrait survivre à la vue de la lumière
resplendissant du corps de Dieu (Ex. 33 : 18, 20, 23).
Veuillez noter, comment en Ex. 33 : 18, 20, 23, la gloire
[la lumière resplendissant du corps de Dieu] de l'Éternel
est employée pour Le désigner ainsi que Sa face, cela
parce qu'elle en est une représentation. La majesté de
Dieu et notre petitesse sont rendues manifestes par la
doctrine biblique de l'invisibilité de Dieu.
Un rapide examen de quelques autres passages bibliques
traitant de l'invisibilité de Dieu serait approprié après les
explications qui viennent d'être données. L'invisibilité de Dieu
est impliquée dans la déclaration de Deutéronome 4 : 15 : "Vous [Israël]
n'avez vu aucune forme au jour où l'Éternel vous parla du
milieu du feu, à Horeb". D'une manière analogue Son invisibilité
est impliquée dans la déclaration de Son habitation dans

 

45

l'obscurité profonde, en 1 Rois 8 : 12 : "L'Éternel a dit
qu'il habiterait dans l'obscurité profonde". L'incapacité
de l'homme de Le voir même lorsqu'Il est près de
l'homme est clairement montrée en Job 9 : 11 : "Voici,
Il passe près de moi, et je ne Le vois pas; et Il passe
à côté de moi, et je ne L'aperçois pas". Avec quel
réalisme cette qualité en Dieu est décrite en Job 23 : 8, 9
"Voici, je vais en avant, mais Il n'y est pas; et en
arrière, mais je ne L'aperçois pas; à gauche, quand Il
y opère, mais je ne Le discerne pas; Il se cache à droite,
et je ne Le vois pas". Ceci est montré d'une manière
poétique en Ps. 18 : 11 et 97 : 2 : "Il mit les ténèbres
pour sa demeure secrète comme sa tente autour de Lui,
des ténèbres d'eaux, d'épaisses nuées de l'air". "Des
nuées et l'obscurité sont autour de Lui". Jean le déclare
littéralement comme étant un fait de l'expérience universelle
de l'homme (Jean 1 : 18) : "Personne ne vit jamais
Dieu ; le Fils unique, qui est dans le sein du Père, Lui,
L'a fait connaître [révélé à nos yeux de l'entendement par
Ses enseignements]". Jésus également le déclare d'abord
littéralement comme un fait d'expérience universelle
d'Israël (Jean 5 : 37) : "Jamais vous n'avez entendu Sa
voix, ni vu Sa figure" (*); ensuite Il le déclare plus tard comme
expérience universelle de l'homme (Jean 6 : 46) : "Non
pas que quelqu'un ait vu le Père, sinon celui qui est de
Dieu, celui-là a vu le Père". St Paul emploie le terme même
de Dieu en plusieurs passages : Col. 1 : 15 : "qui [Christ]
est l'image du Dieu invisible, le premier-né de toute la
création" ; 1 Tim. 1 : 17 : "qu'au roi.... invisible, le seul
Dieu [V.A.R. - Darby également], soit honneur et gloire
aux siècles des siècles" ; Hébreux 11 : 27 : "il [Moïse] tint
ferme, comme voyant celui qui est invisible". Tous ces
passages bibliques sans exception prouvent que Dieu est
(*) vers. Diaglott : "eitos" — Trad.; vers. anglaise : "Shape" : forme. —

 

46

invisible aux créatures animales, qualité qui fait partie de
Ses attributs comme être.

YAHWEH  [L'ETERNEL]  EST UN

L'attribut suivant de Dieu comme être qui retiendra notre
attention est Son unité. Par Son unité nous entendons cette
qualité de Dieu par laquelle Il est un seul être, un seul
individu et ni plus ni moins qu'un seul être. Bien qu'Il
ait de nombreuses qualités d'être et de caractère, bien qu'Il
ait diverses opérations et manifestations, dans chacune
d'elles et en toutes, Il n'est qu'un seul être, un seul individu -
non pas beaucoup ou plusieurs, mais un seulement. Les
Écritures exposent cette pensée d'une manière des plus
explicites, à la fois par la déclaration directe et par le
contraste direct, et également à la fois d'une manière positive
et d'une manière négative. A cet égard, leurs expressions
sont si directes qu'elles ne laissent aucun doute dans un
esprit sobre et clair quant à leur enseignement sur Son
unité. La raison pour laquelle Dieu a si grandement mis
en relief Son unité comme être c'est-à-dire qu'Il est un
individu, est la grande prédominance du polythéisme dans
le monde durant et depuis les jours de la Bible. Les
religions du monde païen antique, médiéval et moderne ont
toutes enseigné une pluralité de dieux, détachant comme
suprêmes parmi eux trois individualités, comme par ex. pour
les Romains : Jupiter, Neptune et Pluton. Correspondant
à ces trois, sous des noms différents, on trouve trois dieux
suprêmes dans les religions égyptienne, babylonienne,
indienne, chinoise, grecque, germanique, etc. Désireux de
préserver inviolée parmi Son peuple la Vérité -sur la doctrine
de l'unité de l'Être Suprême, Dieu, à maintes et maintes
reprises, met en relief la pensée qu'Il n'est qu'un seul
individu et que dans le sens où il est Dieu, il n'y en a pas
d'autre. Ainsi Dieu renverse-t-Il la doctrine païenne qu'il

 

47

y a trois dieux co-égaux, co-éternels et consubstantiels
ainsi qu'une multitude de dieux inférieurs.
Considérons quelques-uns des passages les plus marquants
des Écritures qui enseignent l'unité de Dieu : le passage
classique d'entre eux est Deutéronome 6 : 4 : "Écoute, Israël :
L'Éternel, notre Dieu, est un seul Éternel". Ce qui suit
est une traduction plus littérale encore, et exprime la
pensée plus clairement encore : "Écoute, ô Israël : YAHWEH
est notre Dieu, YAHWEH est un seul". C'est là certainement
une affirmation sublimement simple de l'unité de Dieu.
Soutenons-la en contradiction directe avec le polythéisme
païen et paganisant. Combien est direct et exprès 1 Rois
8 : 60 dans son affirmation de la divinité unique de
YAHWEH : "Afin que tous les peuples de la terre sachent
que l'Éternel, lui, est Dieu, qu'il n'y en a pas d'autre".
Combien est puissante la protestation de Dieu contre
la fausseté du polythéisme avec ses images taillées de
ses divinités, en Esaïe 42 : 8 : "Je suis YHWH [celui qui
existe par Lui-même]; c'est là Mon nom, et je ne donnerai
pas Ma gloire [de suprématie] à un autre [dieu], ni Ma
louange à des images taillées". Dans le passage suivant,
Jean 17 : 3, Jésus met en relief avec des termes d'exclusion et
de contraste la divinité unique de Dieu et Lui-même
comme Messager suprême de cette divinité unique :
"C'est ici [le dessein de] la vie éternelle, qu'ils Te
connaissent, le seul vrai [authentique, réel] Dieu, et
Jésus-Christ celui que Tu as envoyé". Veuillez noter
comment dans le passage suivant, 1 Cor. 8 : 4 à 6,
St Paul met en relief l'unique divinité de YAHWEH, et
ensuite comment il met en contraste d'une part les
nombreux dieux païens avec le seul vrai Dieu, et d'autre
part les nombreux seigneurs païens avec le seul vrai
Seigneur : "Il n'y a point d'autre Dieu qu'un seul; car
aussi s'il y en a qui sont appelés dieux, soit dans le ciel,

 

48

soit sur la terre, (comme il y a beaucoup de dieux et
beaucoup de Seigneurs), toutefois, pour nous il y a un
seul Dieu, le Père,.., et un seul Seigneur, Jésus-Christ".

Pourrions-nous présenter les contrastes d'une manière
plus directe et plus concise que le fait l'Apôtre dans ce
passage ? De nouveau, le même Apôtre souligne l'unique
divinité de Dieu en Gal. 3 : 20 : "Or, un médiateur
n'est pas médiateur d'un seul [c'est-à-dire s'il n'y a qu'une
seule personne engagée dans une transaction, il ne peut
y avoir une telle personne qu'on appelle un médiateur,
car un médiateur implique qu'il y a au moins deux
autres personnes engagées dans une transaction entre
lesquelles elle agit comme médiateur]; mais Dieu est un
seul [singulier, non pluriel]". 1 Tim. 2 : 5 est également
à propos : "Car il y a un seul Dieu [donc pas plus d'un],
et un seul Médiateur entre Dieu et les hommes". Ici,
notre Seigneur Jésus, qui est le Médiateur de la Nouvelle
Alliance, est présenté comme le Médiateur entre le seul
Dieu et l'homme pécheur. Dans le passage suivant,
Jacques 2 : 19, on est approuvé si l'on croit à la divinité
unique de Dieu : "Tu crois qu'il y a un seul Dieu;
tu fais bien". A cela appartiennent également 1 Tim.
1 : 17 (V.A.R.) et Jude 25 (V.A.R.). Le contraste entre
le seul Dieu et un seul Seigneur Jésus est fortement
accentué. Les passages bibliques ci-dessus mettent puissamment
en relief l'enseignement qu'il n'y a qu'un seul
Dieu — Jéhovah suprême sur tous les autres, et que
nous avons le privilège de faire suprême dans notre vie.
Pour y parvenir nous devons nous approcher de Lui
par le seul moyen d'accès, Jésus-Christ, Son Fils unique
engendré, le Sauveur et Seigneur, par la repentance envers
Dieu, la foi en notre Seigneur Jésus et l'entière consécration
à Sa volonté. Avec ceux qui agissent ainsi, ce
seul Dieu entre en rapports d'alliance dans les termes
de l'Alliance faite sous serment (Genèse 22 : 16 à 18).

 

 

49

Et Il leur donne, comme l'une de leurs tâches, le
privilège de défendre Sa divinité unique contre toutes
les croyances païennes et paganisantes en une pluralité
de Dieux.
Nous ne devons pas comprendre que les passages qui
appellent des dieux les saints (Ps. 82 : 6; Jean 10 : 34)
et les anges bons et mauvais, (Ps. 8 5; 97 : 7; comp.
Hébreux 1 : 6) contredisent la pensée de la divinité unique
de Dieu. Ceci sera clair lorsque nous comprendrons
que le mot hébreu elohim et le mot theoi, traduits par
dieux, et signifiant des puissants, sont applicables à
n'importe quel puissant, qu'il soit homme, ange, notre
Seigneur, ou Dieu Lui-même. Ainsi ces mots, employés
dans leur sens général, peuvent s'appliquer à n'importe
quel puissant, mais quand ils sont employés dans leur
sens spécifique, ils s'appliquent à Jéhovah seul; autrement
dit dans le sens où Lui, comme l'Être Suprême, est
Dieu, il n'y a personne d'autre qui est Dieu. Ainsi
y a-t-il harmonie parfaite entre la doctrine que Jéhovah
seul, l'Être Suprême, est Dieu et qu'Il n'est qu'un seul,
et l'enseignement scriptural qu'il y a de nombreux dieux
dans le sens d'êtres puissants. C'est la raison pour laquelle
les divinités des païens sont appelées par les Écritures
des dieux, des puissants, car ils sont vraiment puissants
ainsi que les démons, les anges déchus (Deutéronome 32 : 16,
17; 1 Cor. 10 : 20; 8 : 5). Ainsi notre investigation
prouve-t-elle que Dieu est unique et qu'Il n'est pas plus
d'un être ou individu. C'est Lui que nous nous réjouissons
de servir.

OMNIPOTENCE
L'attribut suivant de Dieu comme être qui retient notre
attention est Son omnipotence. L'omnipotence a été définie

 

 

50

comme étant la capacité de faire n'importe quoi. Une
telle définition est, à notre avis, trop large, car les
Écritures enseignent clairement qu'il y a certaines choses
que Dieu ne peut faire; par ex., Il ne peut mentir (Hébreux 6 : 18) ;
Il ne peut pas Se renier (2 Tim. 2 : 13); Il ne peut
pas commettre le péché, ni le favoriser, ni être tenté
par lui (Hab. 1 : 13; Jacques 1 : 13). En un mot, Dieu
ne peut rien faire qui soit contraire à Son caractère.
Il serait également faux de dire que Dieu peut effacer
un fait passé, c'est-à-dire faire qu'un fait accompli ne
soit pas un fait; bien qu'Il puisse empêcher n'importe
quel événement de se produire, ou neutraliser ses effets
après qu'il s'est produit, mais une fois qu'il s'est produit,
Il ne peut pas l'empêcher d'être un fait. Ces exemples
prouvent qu'il est faux de définir l'omnipotence de Dieu
comme étant Sa capacité à faire n'importe quoi. Les
Écritures ne la définissent d'ailleurs pas ainsi. La définition
la plus proche de l'omnipotence de Dieu qui nous soit
donnée dans la Bible est la suivante, que l'on trouve
en Ps. 115 3 : "Notre Dieu est dans les cieux; tout
ce qu'Il lui a plu, Il l'a fait" (voir aussi Ps. 135 : 6).
Ce passage enseigne que Dieu peut faire tout ce qu'Il
désire. La raison pour laquelle Il ne peut commettre
le péché, ni le favoriser, ni être tenté par lui, qu'Il ne
peut mentir, ni Se renier, est qu'Il ne désire pas faire
ces choses. Son caractère aime la justice et hait le mal,
à tel point, qu'Il ne peut désirer faire ces choses.
Connaissant la fin dès le commencement, Il ne voudrait
pas attendre jusqu'à ce qu'un événement non désiré
se fût produit et qu'il serait impossible de l'empêcher
d'être un fait; Il en aurait, auparavant, empêché son
accomplissement s'Il ne l'avait pas désiré. En raison de
ces faits, nous définirions l'omnipotence de Dieu comme
étant Sa capacité de faire tout ce qu'Il désire faire.
Aucune puissance ou combinaison de puissances si

 

 

51

fortes puissent-elles être, ne peuvent L'empêcher d'exécuter
ce qu'Il a déterminé de faire ainsi qu'Il l'a déclaré Lui-même
: "Mon conseil s'accomplira, et je ferai tout mon
bon plaisir. Oui, je l'ai dit, et je ferai que cela arrivera;
je me le suis proposé, et je l'effectuerai" (Es. 46 : 10, 11; voir
également Job 23 : 13, 14). "Il n'y a personne qui délivre
de Ma main; J'opérerai, et qui peut m'en détourner
[empêcher] ?" (Es. 43 : 13). A la lumière des définitions
qui viennent d'être données, nous devons comprendre les
passages qui déclarent que Dieu peut faire toute chose et
que rien ne Lui est impossible comme , impliquant la
limitation exprimée dans le membre de phrase "ce qu'Il
désire faire". Ainsi devrait-on comprendre ce membre de
phrase tel qu'il se présente en Job 42 2 : "Tu peux tout
[faire ce que Tu désires]"; en Matt. 19 : 26 : "Pour Dieu,
toutes choses [qu'Il désire faire] sont possibles" et en Luc
1 : 37 : "Car rien n'est impossible à Dieu [de ce qu'Il
désire faire]".

LES ACTIVITÉS DE LA PUISSANCE DE DIEU
Ayant vu ce qu'on entend par omnipotence ou toute puissance
de Dieu, considérons maintenant quelques autres
passages qui prouvent que tel est un de Ses attributs comme
être, et qu'il opère dans Ses œuvres et Ses voies prodigieuses.
Il S'appelle Lui-même tout-puissant en Genèse 17 : 1:
"Je suis le Dieu tout-puissant". Genèse 18 : 14 affirme que rien de
ce qu'Il désire faire n'est au-dessus de Sa capacité de
l'accomplir. "Y a-t-il quelque chose qui soit trop difficile
pour l'Éternel ?". Qu'Il ait eu et qu'Il aura toujours une
telle puissance, Es. 26 : 4 l'affirme : "En l'Éternel Jéhovah
est une force éternelle" (V.A.). De même, aussi, l'omnipotence
(la toute-puissance de Dieu) est formellement
exprimée en Apocalypse 19 : 6 et 21 : 22. Sa puissance n'est
nullement diminuée dans Ses plus grands conflits avec

 

 

52

Ses ennemis (Ex. 15 : 6 - 12). Elle ne diminuera jamais
dans des proportions qui L'empêcheraient d'accomplir Ses
desseins (Nombres 11 : 23). Personne ne peut renverser Ses
desseins (Nombres 23 : 20). Sa puissance est de beaucoup plus
forte que la puissance combinée de tous les autres (Deutéronome
3 : 24). Elle les fait trembler tous (Dent. 7 : 27). Il a le
pouvoir de vie et de mort dont, en tant que tel, personne
ne peut être délivré; Il vaincra tous Ses ennemis (Deutéronome
32 : 39; 1 Sam. 2 : 6, 7, 10). Sa puissance est le soutien
de Son peuple (Deutéronome 33 : 27). Au temps marqué, elle sera
manifestée comme telle à tous les peuples (Jos. 4 : 24).
Elle ne dépend pas des autres pour s'exercer efficacement
(1 Sam. 14 : 6; 2 Chronique 14 : 11). Son omnipotence s'étend
à toutes Ses créatures (1 Chronique 29 : 11, 12; Dan. 4 : 35).
Elle est soutenue par Sa connaissance, spécialement quand
elle s'exerce en faveur des bons (2 Chron. 16 : 9; Dan. 3 :
17; 6 : 27). Aucun n'est capable de Lui résister avec succès
(2 Chron. 20 : 6; Ps. 66 : 3; Job 11 : 10; 12 : 14; Es. 27 :
4; 31 : 3). Sa puissance est employée, en général, pour
aider et pour bénir (2 Chron. 25 : 8, 9). Elle bénit les
bons et punit les mauvais (Esdras 8 : 22; Luc 1: 49 à 51).
Sa sphère d'influence est aussi illimitée que l'univers (Jérémie
32:17,27; 10:12,13 ; 5 : 22 ; Es. 51 : 10 ; 50:2, 3 ; 48 :
13; 40 : 12, 22, 24, 26, 28; Proverbes 30 : 4; Ps. 148 : 5, 8;
147 : 5, 16, 18; 29 :3 à6;46 : 6; 65:6, 7; 68 : 33; 74 :
13, 15; 77 : 14 - 18; Job 9 : 4 7, 10 , 12,13). L'homme,
sous la malédiction, est impotent dans Sa main (Job 14 : 20).
Il peut faire tout changement qu'Il désire, même si nous
ne le comprenons pas (Job 26 : 11, 14; 38 : 8, 11; Ps. 104 :
7, 9, 29 à 32; 78 : 26; 89 : 8, 9, 13; 97 : 3 à 5). Pour la
puissance personne ne Lui est comparable (Job 40 : 9;
41 : 10, 11). Sa propre force L'exalte et L'honore (Ps. 21: 13;
106 : 8; 118 : 16; 145 : 6; Esaïe 63 : 12). Ses ennemis
sont certains de l'ultime défaite (Ps. 76 : 6, 7; Nah. 1 :
3 à 6; Joël 2 : 11; 3 : 16; Esaïe 17 : 13; 19 : 1; 23 : 11;

 

 

53

33 : 3, 13; Jérémie 20 : 11; Hébreux 3: 6, 9 - 11, 15). Sa puissance
accomplit tous Ses plans (Esaïe 14 : 24, 27). Il est capable
de détruire à la fois l'âme et le corps (Matt. 10 : 28;
Jacq. 4 : 12). Sa force prévaut sur les démons (Luc. 11: 20).
Elle accomplit Ses promesses (Rom. 4 : 21). Elle a
réveillé et réveillera les morts (1 Cor. 6 : 14). Elle rend
les chrétiens capables de vivre dans la droiture (Éphésiens 1 :
19, 20; 3 : 20; 1 Pi. 1: 5). Sûrement la puissance de Dieu
est merveilleuse en elle-même et dans ses œuvres.

Arrêtons-nous un instant et méditons sur les principales
œuvres de Dieu, expressions de Sa force toute-puissante.
L'une de Ses œuvres les plus grandioses est l'univers dans
sa création et sa préservation. Il est illimité dans son
étendue et renferme d'innombrables systèmes planétaires
dont de nombreux milliards ont été amenés dans le champ
visuel de l'homme grâce au télescope; mais dans les
royaumes infinis de l'espace, il y en a sans doute infiniment
plus que ceux déjà découverts. Chacun de ces systèmes
planétaires a son propre soleil, et si nous devions calculer
chacun d'eux comme ayant autant de planètes et de lunes
que notre système planétaire - le système solaire - nos
esprits reculeraient simplement devant le résultat incompréhensible
! Comment savons-nous qu'il y a de tels
systèmes qui ne sont pas visibles par les télescopes les
plus puissants ? L'infinité de l'univers et les exigences des
lois de la nature - gravité, attraction, répulsion, force
centrifuge et centripète - présupposent leur existence
dans les champs illimités de l'espace afin de conserver
l'ordre dans l'univers dans la puissante procession de ces
systèmes solaires et dans les mouvements harmonieux de
chaque planète de chaque système solaire. La création et la
préservation harmonieuse de l'univers est donc, de Dieu,
l'une des plus sublimes expressions de la toute-puissance
aussi bien que l'une de ses preuves les plus certaines.

 

 

54

C'est de la façon la plus éloquente et la plus sublime
que les Écritures citent l'univers dans ces aspects comme
des expressions et des preuves de l'omnipotence de Dieu.
Même s'il a fallu des Ages pour sa création, et les lois
de la nature pour sa réalisation, ce n'en est pas moins
une expression d'omnipotence, car l'omnipotence a usé
des lois de la nature simplement comme méthodes
d'opération. La nature animée aussi bien que la nature
inanimée racontent la même histoire. La puissance de
Dieu est certainement manifeste dans la création et la
préservation de l'homme comme roi de la terre, aussi
bien que des créatures terrestres inférieures comme sujets
de ce roi. Oui, des ordres d'êtres supérieurs aux êtres
terrestres, c'est-à-dire les armées célestes — principautés et
puissances, trônes et dominations, chérubins et séraphins,
anges et l'Archange Lui-même — sont de plus grandes
expressions de la puissance de Dieu que ne le sont
les créatures terrestres.
Nombreuses, aussi, sont les expressions de la puissance
de Dieu dans l'histoire de Son plan, en rapport avec
la permission du mal parmi les humains en général et
parmi Son peuple en particulier. Le contrôle de la permission
du mal afin de préparer Son peuple et développer son
caractère pour la vie éternelle et le saint gouvernement,
et d'enseigner au reste des humains combien est odieux
le péché et combien il est désirable de le haïr et de
l'éviter, ce contrôle est d'un certain point de vue une
manifestation impressionnante de la puissance de Dieu.
Le fait de retenir jusqu'au temps de Noé l'anneau d'eau
et ensuite de le laisser tomber en des circonstances
destructrices pour les méchants et préservatrices pour
les justes manifeste la grande puissance de Dieu. La
confusion des langues de l'humanité à Babel démontra
Sa puissance. La destruction des méchants et des villes

 

 

 

55

de la plaine, mais la préservation des justes en Lot
et sa famille sont d'autres manifestations de l'omnipotence
de Dieu. L'infliction des dix plaies sur l'Égypte, y compris
la destruction de ses premiers-nés des hommes et des
bêtes, la destruction de son armée par le retour des
eaux séparées de la mer, la préservation des premiers-nés
des hommes et des bêtes d'Israël, et ensuite de la nation
entière dans la mer partagée, sont des manifestations
remarquables de la puissance de Jéhovah, comme le
furent également la préservation d'Israël dans le désert
inculte et immense, par la manne et l'eau miraculeuses,
et son assèchement du Jourdain pour le passage d'Israël
en Canaan. La destruction des armées de Madian et
d'Assyrie démontra de nouveau Sa toute-puissance. La
venue en chair [que l'auteur appelle la "carnation" et
non 1"incarnation" de l'église nominale — Trad.] de Son
Fils, notre Seigneur Jésus-Christ, Sa résurrection et Sa
glorification, montrent également avec évidence les activités
de Sa puissance. L'engendrement, le développement et
la préservation de Son Église, au sein des attaques
sataniques pendant tout l'Age de l'Évangile jusqu'à nos
jours, attirent également notre attention sur l'omnipotence
de Yaweh.
Pourtant, le programme divin n'est pas encore achevé.
Il comprend, par l'intermédiaire du Christ, la destruction
future de l'empire de Satan, y compris tous les gouvernements
oppresseurs, tous les faux systèmes religieux,
toutes les organisations aristocratiques et capitalistes
rapaces, aussi bien que toutes les autres institutions
mauvaises et égoïstes, le liement complet de Satan et
de ses anges déchus, leur éloignement de l'atmosphère
terrestre et leur emprisonnement durant le Millénium,
la résurrection de tous les justes, le réveil des injustes,
l'établissement du royaume de Dieu sur toute la terre,

 

 

56

la destruction de toutes les conditions qui contribuent
au mal, l'édification de conditions qui conduisent à la
justice, la transformation de la terre en Paradis, l'élévation
de la race perdue d'Adam à la perfection originelle
grâce à l'obéissance, le rétablissement, le déliement de
Satan et des anges déchus pour une épreuve finale des
humains, la préservation des fidèles dans la vie éternelle
sur cette terre, la destruction de Satan et des anges
et des hommes méchants à la fin du Peu de temps qui
suivra le Millénium, et la gloire de Dieu qui remplira
la terre. Certainement ces aspects merveilleux du plan
de Dieu qui restent à exécuter seront, chacun et tous,
entre autres choses, des manifestations remarquables de
la puissance prodigieuse de Dieu — Son omnipotence !
Et que dirons-nous de plus ? La puissance de Dieu
sera-t-elle alors au repos ? Oh ! non, en vérité ! Avec
la fin du Millénium se terminera Son grand jour de repos
de 7000 ans. D'autres créations devront donc suivre
l'achèvement de la création terrestre aux mains du Christ
dans le Millénium, le septième et dernier millénaire du
jour de repos de Dieu de Son œuvre de création. Autant
que nous le sachions, les seuls corps célestes habités
jusqu'ici sont les demeures de Dieu et celle des anges -
Alcyon des Pléiades — et cette terre. Si Dieu veille à ce
que cette terre, en devenant la demeure éternelle et
parfaite de notre race devenue parfaite n'ait pas été
créée en vain, Il veillera aussi, de la même manière à ce
que d'autres planètes soient habitées par des créatures
parfaites, car pourquoi aurait-Il amené à l'existence les
nombreux systèmes planétaires si ce n'est pour les faire
habiter ? Si, pour empêcher que la terre ait été créée
en vain, elle fut peuplée, nous devons nous attendre
à ce que les autres planètes deviennent également habitées,
autrement leur création serait vaine. Le Christ sera

 

 

57

l'héritier de Dieu (Rom. 8 : 16, 17) et, par conséquent,
héritera l'univers tout entier, de même que Jésus, la
Tête du Christ, l'a hérité lors de Sa glorification (Héb.
1 : 2-4) et, lors de la glorification de Son épouse,
partagera Son héritage avec elle (Rom. 8 : 16 à 18;
Apoc. 3 : 21). Après qu'ils auront amené la terre et
la race humaine à la perfection, première partie de leur
héritage ainsi traitée, nous pouvons être certains qu'ils
procéderont au développement du reste de leur héritage -
l'univers — comme étant leur travail éternel, car il est
écrit : "A l'accroissement de Son empire, et à la paix,
il n'y aura pas de fin" (Esaïe 9 : 7). Cet accroissement
semblerait impliquer que de nouveaux ordres d'êtres
seront amenés à l'existence. Une telle œuvre créatrice
est impliquée dans la déclaration de St. Paul en Eph. 2 : 7
comme faisant partie de la grande faveur de Dieu pour
l'Église. Que Dieu aime la diversité, cela est manifeste
dans Ses créatures. De ce fait, nous pouvons déduire
avec certitude qu'Il veillera à la création de beaucoup
d'ordres différents d'êtres. Cela serait exigé également
par les conditions variées de climats; par exemple dans
les diverses planètes de notre système solaire, car le
climat de ses planètes doit grandement différer, en rapport
avec leur distance au soleil. Cela exigerait des organismes
tout à fait différents des nôtres, car nos corps grilleraient sur
certaines et gèleraient sur d'autres planètes de notre
système solaire. En conséquence, nous pouvons sans
crainte admettre que les nouvelles créations présenteront
de grandes différences dans leurs natures et leurs
qualités. Amener à l'existence et à la perfection les
habitants d'innombrables planètes qui seront toutes des
lieux parfaits pour leurs habitants, serait une démonstration
impressionnante de l'omnipotence de Dieu aussi bien
que des autres attributs de Dieu. Certainement, dans
Sa puissance, Dieu est un être des plus merveilleux,

 

58

et par cela Il force assurément notre admiration, notre
appréciation, notre culte et nos louanges. Oui, à Lui
revient la puissance omnipotente, éternelle et bienfaisante !

OMNISCIENCE
Dans notre discussion des attributs de Dieu comme
être, nous en arrivons maintenant à considérer Son
omniscience. L'omniscience signifie la connaissance de
toutes choses; par conséquent, lorsque nous disons que
Dieu est omniscient, nous voulons dire qu'Il connaît
toutes choses. Cela implique trois choses : que, d'une
manière parfaite et complète, Il perçoit toutes choses,
Se souvient de toutes choses, raisonne de toutes choses.
L'homme ayant été dans sa perfection entre autres choses,
une image intellectuelle de Dieu, et l'homme déchu
ayant toutes les facultés mentales de l'homme parfait
bien que amoindries et imparfaites, nous pouvons d'après
notre connaissance des facultés mentales de l'homme
supposer ce que sont les facultés mentales de Dieu.
Ainsi la mentalité de Dieu dans ses facultés de perception
possède l'aptitude au calcul, à l'ordre, à la couleur, au
poids, à la dimension, à la forme, au détail, au temps,
au lieu, à la musique, à la construction, à la beauté,
au sublime, à l'intuition etc., avec tout ce que cela
implique. Comme moyens de perception de ces choses,
Il n'a pas seulement ce qui correspond à nos cinq
sens — la vue, l'ouïe, l'odorat, le goût et le toucher,
mais ce que nous ne possédons pas, la connaissance
intuitive. Ces facultés Le rendent capable de percevoir
chaque chose passée, présente et future. De plus, la
mentalité de Dieu dans ses facultés de reproduction
possède l'aptitude de se souvenir de toutes les choses
qu'Il a perçues. La mentalité de Dieu dans ses facultés
de raisonnement possède l'aptitude de tirer des inductions

 

 

59

et des déductions c'est-à-dire de raisonner à partir de
détails vers des conclusions générales et des conclusions
générales à des détails, de même qu'elle a les facultés
de tirer des conclusions touchant des contingences. La
mentalité de Dieu dans ses facultés d'imagination qui
résultent de la coopération des trois facultés précitées -
perception, reproduction et raisonnement — possède
l'aptitude d'inventer des idées réalisables en plans et en
créations. Et toutes ces facultés intellectuelles sont infinies
dans leurs capacités, infaillibles dans leurs usages et
parfaites dans leur développement. Telle est l'omniscience.
L'homme a obtenu la connaissance dans certaines
branches intellectuelles telles que la science, l'invention,
la philosophie, l'histoire, l'art, la religion, la philologie,
la sociologie, les mathématiques, etc. Chacune de ces
branches de la connaissance tour à tour, comprend de
nombreuses subdivisions; par exemple, la science comprend
entre autres les branches suivantes : la cosmologie,
l'astronomie, la géologie, la chimie, la médecine, la
physique, la géographie, la botanique, la zoologie, l'anthropologie,
etc. Mais même les plus érudits des hommes,
ou tous ensemble réunis, ne savent pas tout ce qui peut
être connu dans l'une quelconque des subdivisions des
branches générales précitées du savoir. Sans doute au
cours des temps, en particulier dans les âges qui suivront
le Millénium, la connaissance humaine continuera-t-elle
à augmenter grandement dans toutes ' les branches du
savoir. Pourtant, il ne saura jamais tout ce qui peut-être
connu dans l'une quelconque d'entre-elles. Mais Dieu
connaît toutes choses dans chaque branche du savoir.
Non seulement cela, mais Il connaît chaque probabilité
et chaque possibilité qu'elles renferment. Pas une chose,
pas un principe, pas une possibilité, pas une probabilité,
par exemple en cosmologie, astronomie, géologie, géographie,

 

 

60

chimie, physique, biologie, sociologie, physiologie, etc.,
ne Lui sont inconnues. Il est aussi familier avec ce
qu'il y a dans les profondeurs de l'océan et au centre
de la terre qu'avec ce qu'il y a à leurs surfaces. Il connaît
l'univers illimité aussi bien que Sa propre Cour. Rien
n'échappe à Sa vue, rien n'est privé de Son attention,
et rien ne quitte ou ne passe au-delà de Sa portée.
Les problèmes, conditions et secrets les plus difficiles
sont un livre ouvert pour Lui. Il connaît chaque loi de
la nature, chaque électron de la matière, chaque recoin
dans l'espace ou la substance : "Toutes choses sont
nues [manifestes, claires] à la vue de Celui à qui nous
avons affaire" [Hébr. 4 : 13].
C'est Son omniscience qui L'a rendu capable de faire
le plan de l'univers et de toutes ses créatures. Sa connaissance
parfaite des substances — tant spirituelles que
matérielles — L'a rendu capable d'établir un univers
aussi compliqué qu'est le Sien. Sa connaissance des lois
de la gravitation, de l'adhérence, de l'attraction, de la
répulsion, de la relativité, des forces centripète et centrifuge,
de la chaleur, du froid, de la lumière, de l'obscurité,
de l'électricité, de la vie, des mathématiques, etc., a été
employée dans la création du monde et sert à sa préservation
et à son fonctionnement. La nature organique comme
la nature inorganique, et la nature matérielle comme
la nature spirituelle manifestent Sa connaissance merveilleuse
de la matière inorganique et des règnes végétal,
animal et spirituel. L'emploi de Sa connaissance dans
les formes pratiques en créant, en préservant et en mettant
en fonctionnement Ses créatures dans les domaines (ou
règnes — Trad.) inorganique, organique et spirituel,
manifeste une intelligence qui surpasse notre compréhension
et devant laquelle nous devons nous incliner et adorer.
Sa connaissance du péché, du mal, des êtres humains

 

61

et spirituels, des lois morales et religieuses, Son diagnostic
des hommes et des anges déchus et Son remède adéquat,
sont d'autres manifestations remarquables de la connaissance
de Jéhovah. Il y a dans le savoir des secrets qui
nous sont encore cachés et qui sont de beaucoup plus
grands que ceux qui nous sont ouverts. Lorsque nous
envisageons la promesse biblique d'autres créations et
développements dans l'univers, nous sommes amenés à
nous attendre à des domaines de connaissance surpassant
nos plus grandes envolées d'imagination. Et lorsque
nous considérons que toute cette future connaissance,
aussi bien que la connaissance des choses, des principes
et des êtres du passé, du présent et de l'avenir, sont
dans la capacité intellectuelle de l'Éternel [Yaweh],
nous voyons qu'Il est omniscient.
Dans de très nombreux de ses passages, la Bible met
en relief la connaissance de Dieu — l'omniscience. — Elle
le fait de nombreux points de vue. Elle l'expose comme
un fait en général, et en donne ensuite un très grand
nombre de détails.

C'est ainsi que Sa connaissance (Son
omniscience) est exposée d'une manière générale à
l'exclusion des détails (Job 12 : 13, 22; 21 : 22; 36 : 4;
37 : 16; Ps. 147 : 5; Es. 29 : 15, 16; 40 : 13, 14, 26 à 28;
Jér. 10 : 17; 23 : 24; Rom. 11 : 33; 1 Cor. 1 : 25;
1 Tim. 1 : 17; Héb. 4 : 13; 1 Jean 3 : 20).

Il connaît tout ce qui concerne Son peuple, Ses ennemis et tous
les autres peuples (Gen. 16 : 13; Ex. 3 : 7; Nomb. 14 :
27; Deut. 2 : 7; 2 Sam. 7 : 20; 2 Rois 19 : 27; Job. 23 : 10;
31 : 4; Ps. 1: 6; 33 : 13 à 15; 66 : 7; 69 : 19; Prov. 5 : 21;
Jér. 32 : 19). Il connaît l'esprit et le cœur de chacun
(Deut. 31 : 21; 1 Sam. 2 : 3; 16:7; 1 Rois 8:39;
1 Chron. 28 : 9; 29 : 17; Job. 42 : 2; Ps. 7 : 9; 11 : 4;
38 : 9; 44 : 21; 94 : 11; 139 : 1 à 4, 6, 12 à 16; Prov.
15 : 3, 11; 16 : 2; 17 : 3; 24 : 12; Es. 66 : 18; Jér. 11: 20;

 

62

17 : 10; 20 : 12; Ezéch. 11 : 5; Amos 4 : 13; Luc 16 : 15;
Actes 15 : 8; Rom. 8 : 27; 1 Thess. 2 : 4).

Il connaît en particulier ceux qui sont Siens (2 Chro. 16 : 9; Ps. 37 : 18;
103 : 14; 119 : 168; 142 : 3; Matt. 6 : 4, 8, 18, 32;
10 : 29, 30; 1 Cor. 8 : 3; Eph. 1 : 8; 2 Tim. 2 : 19).

Il connaît également les mauvaises actions des méchants
(Néh. 9 : 10; Job 11 : 11; Amos 9 : 2 à 4; 1 Cor.
3 : 20).

Il voit chaque détail au ciel et sur la terre
(Job 28 : 10, 24; Jér. 23 :24).

Ses pensées et ses œuvres sont profondes et grandes (Ps. 92 : 5; 104 : 24; 136 : 5;
147 : 4; Prov. 3 : 19, 20; Jér. 51 : 15).

Sa connaissance embrasse l'avenir (Job. 24 : 1; Es. 42 : 9; 44 : 7; 45 : 4;
46 : 10; 48 : 5, 6; Dan. 2 : 20, 22, 28; Matt. 24 : 36;
Actes 15 : 18; Rom. 8 : 29; 1 Pi. 1 : 2).

Ainsi voyons-nous que la Bible enseigne l'omniscience de Dieu en des
termes généraux et particuliers. Pour nous résumer, nous
dirons que l'omniscience de Dieu signifie qu'Il connaît
tout ce qu'Il désire connaître.

La pensée de Son omniscience devrait nous enseigner
l'humilité, car par contraste nous voyons combien nous
savons peu de choses. Elle devrait nous enseigner la
confiance et la soumission à Ses desseins et œuvres
comme étant infaillibles, tandis que les nôtres sont
faillibles. Elle devrait nous enseigner à espérer la Vérité
de Celui qui nous donne de Sa connaissance aussi libéralement
que nous voulons l'accepter. Elle devrait nous
enseigner à L'apprécier, Lui qui connaît toutes choses
et elle devrait nous enseigner à adorer Celui qui est si
grand dans Sa connaissance.

 

 

          A suivre …….

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 « Je suis   Y H W H 
[celui qui existe par Lui-même]

C'est là Mon Nom »

Esaïe 42 : 8
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Connaître DIEU. | | .Son Nom est YHWH
  • Le Seul Vrai DIEU YHWH est Celui qui se révèle dans la Bible, dans laquelle on trouve Sa Parole et l'expression de Son AMOUR SUBLIME et INCOMMENSURABLE. La Bible est le seul livre au monde dont les textes ont été divinement inspirés.
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« Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils Unique afin que quiconque croit en Lui ne périsse pas mais ait la vie éternelle.


Dieu, en effet, n'a pas envoyé son Fils dans le monde pour juger le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui »

Jean 3 : 16, 17


 
« En effet, alors que nous étions encore sans force, Christ est mort pour des pécheurs au moment fixé.
A peine mourrait-on pour un juste ; peut-être accepterait-on de mourir pour quelqu’un de bien.
Mais voici comment Dieu prouve son amour envers nous : alors que nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous »      
Romains 5 : 7, 8


« Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres, car l'amour vient de Dieu, et toute personne qui aime est née de Dieu et connaît Dieu.
Celui qui n'aime pas n'a pas connu Dieu, car Dieu est amour.

Voici comment l'amour de Dieu s’est manifesté envers nous : Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde afin que par lui nous ayons la vie.
Et cet amour consiste non pas dans le fait que nous, nous avons aimé Dieu, mais dans le fait que Lui nous a aimés et a envoyé son Fils comme victime expiatoire pour nos péchés.
Bien-aimés, puisque Dieu nous a tant aimés, nous devons nous aussi nous aimer les uns les autres.
Personne n'a jamais vu Dieu. Si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous et son amour est parfait en nous.

Nous reconnaissons que nous demeurons en Lui et qu'Il demeure en nous au fait qu’Il nous a donné de son Esprit.
Et nous, nous avons vu et nous attestons que le Père a envoyé le Fils comme Sauveur du monde.
Celui qui déclare publiquement que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui et lui en Dieu.
Or nous, nous avons connu l'amour que Dieu a pour nous et nous y avons cru. Dieu est  amour et celui qui demeure dans l'amour demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui »
1 Jean 4 : 7 - 16



« Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et de ce que tu les as révélées aux enfants. Oui, Père, je te loue de ce que tu l’as voulu ainsi »

Matthieu 11 : 25, 26


« L’Éternel ne  regarde pas ce à quoi l'homme regarde car l'homme regarde à l'apparence extérieure mais  l’Éternel  regarde  au  cœur »
1 Samuel 16 : 7

« Ta parole est comme un feu brûlant dans mon cœur ... »
Jérémie 20 : 7-9



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