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Connaître DIEU. | | .Son Nom est YHWH
Selon l’œuvre écrite de Paul JOHNSON

Le poète, Alexandre Pope, a déclaré que l'étude la plus élevée que peut faire le genre humain est celle de l'homme. Paul JOHNSON ose ne pas être de cet avis car il croit que l'étude la plus élevée que peuvent faire les hommes, les anges et les saints, oui le Fils de Dieu même, c'est celle de Dieu.
C'est donc un thème élevé que celui de cette étude.

Les paroles de l'ange à Moïse sont certainement opportunes : "Ôte tes sandales de tes pieds car le lieu sur lequel tu te tiens est une terre sainte"  - Exode 3 : 5.

Durant toute la rédaction de son œuvre, l'auteur a senti que la tâche le dépassait. Oui, il est douteux qu'il y ait quelqu'un - hormis Dieu Lui-même - qui puisse être à la hauteur du sujet. Par conséquent l'auteur sait qu'il ne l'a pas été et qu'il ne peut pas l'être.

Tout ce qu'il peut invoquer pour avoir entrepris cette tâche est son amour pour Dieu et pour Son peuple, qui lui a fait aspirer à honorer le glorieux Dieu de la Bible devant Son peuple, en offrant à ce dernier cet ouvrage afin de l'aider à Le mieux connaître et L'apprécier, à Le mieux aimer et à L'adorer tel qu'Il est, dans Son existence et Ses attributs d'être et de caractère, et cela en contraste avec les fausses vues que beaucoup ont de Lui.

C'est avec cette aspiration que l'auteur offre cette œuvre, accompagnée de la prière, que Dieu puisse ainsi par son moyen S'honorer Lui-même et bénir Son peuple.

" Le sentier des justes est comme la lumière resplendissante qui va croissant jusqu'à ce que le plein jour soit établi "  - Proverbes 4 : 18

 " Afin que maintenant puisse être connue ….  les aspects infiniment variés de la Sagesse de Dieu, selon le dessein éternel qu’Il a réalisé par le Christ-Jésus notre Seigneur. "  - Éphésiens. 3 : 10, 11

" Pour mettre en lumière la dispensation du mystère caché de tout temps en Dieu", "selon les richesses de la grâce que Dieu a répandue abondamment sur nous par toute espèce de sagesse et d'intelligence, nous faisant connaître le mystère de Sa volonté, selon le bienveillant dessein qu'Il [Dieu] avait formé en Lui même, pour le mettre à exécution lorsque les temps seraient accomplis, de réunir toutes choses en Christ "  -  Eph. 3 : 4, 5, 9  -  1 : 8 à 10

Paul JOHNSON  -  12 septembre 1937


_________________



. . .  DIEU a choisi


« Considérez, frères, que parmi vous qui avez été appelés il n'y a ni beaucoup de sages selon la chair, ni beaucoup de puissants, ni beaucoup de nobles. Mais Dieu a choisi les choses folles du monde pour confondre les sages ; Dieu a choisi les choses faibles du monde pour confondre les fortes ; et Dieu a choisi les choses viles du monde et celles qu'on méprise, celles qui ne sont point, pour réduire à néant celles qui sont, afin que nulle chair ne se glorifie devant Dieu »
- 1 Corinthiens 1: 26-29


_________________

  « Valeurs Numériques
                  dans la Bible »    
   i c i

 

_________________

. . . . Le NOMBRE D' OR


 « Proportion dorée »   ou
 . . . . . . . . . . . . .   « Divine proportion »



 Les expressions  « nombre d’or »  ou  « proportion dorée »,  ou encore  « divine proportion »  sont des désignations relativement récentes. La réalité cependant a probablement été connue dès la haute antiquité. La proportion ainsi désignée a été sentie comme harmonieuse.

 On la retrouve dans la Bible :  l’arche de Noé  - la maison de Salomon  - l’autel des sacrifices  - le coffre du témoignage  - le propitiatoire et la table  en bois dans le Tabernacke, etc...


Les 5 premiers Livres de la Bible sont un grand temple où les formes sont porteuses de signification.


Ce n’est pas le nombre isolé qui est ici porteur de signifiance mais la proportion indiquée. Il serait naïf de penser que ces proportions ont été indiquées au hasard par des scribes ignorants. Les études qui ne tiennent pas compte de ce symbolisme sont superficielles  -éventuellement savantes-  mais superficielles.


L’utilisation symbolique des nombres a été très développée dans les textes bibliques.
Deux raisons à cela : d’une part, tout ce qui existe, dans le ciel et sur la terre, lois physiques ou lois religieuses, nombres ou figures…. proviennent d’un unique CREATEUR. Les nombres sont le miroir de cette origine.


  Pour davantage d'informations       i c i
       


Nombre d'Or

_____________________________________

« C'est toi qui as formé mes reins,
qui m'as tissé dans le sein de ma mère.
Je te loue
de ce que je suis une créature si merveilleuse.

Tes œuvres sont admirables
et mon âme le reconnaît bien.

Mon corps n'était point caché devant toi
lorsque j'ai été fait dans un lieu secret,
tissé dans les profondeurs de la terre…. »
Psaume 139: 13-15





                       






    « Car Dieu a tant aimé le monde .... »
                         
                          Jean 3 : 16, 17

1 . L' Existence de DIEU

 

                •    Une croyance universelle enracinée dans la constitution morale
                        et religieuse de l'homme
                •    Cause et effet
                •    Ordre et règne de la loi dans l'univers
                •    L'existence d'un plan est partout apparente
                •    Nature mentale, morale et religieuse de l'homme
                •    Démonstration basée sur l'expérience
                •    Impossibilité de prouver que Dieu n'existe pas
                •    Un Dieu des hommes de science

 

 

1

LA CROYANCE en l'existence de Dieu est pratiquement
universelle. Bien qu'il soit apparu certains individus
qui nient l'existence de Dieu et que d'autres prétendent
douter de Son existence c'est-à-dire qu'ils ne savent pas
s'il y a un Dieu, cependant leur nombre est relativement
si réduit que nous pouvons affirmer que la famille humaine
toute entière croit en l'existence d'un être suprême — Dieu.
Il ne s'est jamais trouvé de nation qui ne crût pas en
un Dieu. Cela est, vrai aussi bien des nations les plus
cultivées que des moins évoluées et cela à travers les
siècles. Ainsi la croyance en un Être suprême est
pratiquement universelle. On -peut donc considérer que
la croyance en l'existence de Dieu est enracinée dans
la nature humaine — dans sa constitution; les quelques
rares exceptions peuvent être expliquées par une certaine
aberration mentale : perversion ou dégénérescence, comme
les Écritures nous l'enseignent "L'insensé dit en son
cœur : il n'y a point de Dieu" (Ps. 14 :1).

Nous venons de dire que la croyance en un Dieu
est enracinée dans la nature humaine — la constitution
de l'homme. Ceci peut être vérifié par la psychologie

 

2

et la phrénologie. En effet, la psychologie enseigne que
c'est une partie des facultés de l'âme que de croire en
Dieu, de Le vénérer, de Le respecter et de désirer être
en communion avec Lui, tout comme c'est une partie
des facultés de l'âme que d'aimer ses amis et de désirer
être en communion avec eux. La phrénologie va même
plus loin; elle localise les organes du cerveau par lesquels
la foi, la vénération et le désir de communion avec
Dieu sont exercés. Ainsi la faculté par laquelle la foi
religieuse est exercée est localisée juste au-dessus du
sommet de la partie du front qui se trouve au-dessus
des yeux, tandis que l'organe du cerveau par lequel
amour, vénération et désir de communion avec Dieu
sont exercés se trouve au milieu du sommet de la
tête. Lorsque l'on a une grosse tête, ou que l'on a
des "bosses" à ces endroits on croit aisément en
Dieu et on Le vénère naturellement. Quand on a une
petite tête, ou que l'on a des "creux" à ces endroits
on éprouve de grandes difficultés à croire en Dieu
et à Le vénérer. L'athée moyen a un crâne présentant
des "creux" aux endroits cités. Des centaines de
milliers de têtes ont été examinées, ce qui a permis
de tirer les conclusions ci-dessus. On a pu constater
que par l'exercice de la foi, etc., ces "bosses" augmentaient
de dimensions et que, si on négligeait cet exercice,
elles cessaient de croître. Si les facultés religieuses sont
exercées plus que les autres facultés du cerveau, le
crâne devient plus chaud aux endroits correspondants
qu'en tout autre endroit. En effet le sang irriguant
fréquemment et d'une manière puissante ces endroits
du cerveau y provoque un échauffement par les chocs
répétés. On a rapporté le cas de personnes qui dégénérèrent
d'une brûlante et active vie religieuse en un athéisme
complet et dont les dites "bosses" non seulement devinrent
froides mais rétrécirent. Ce fut particulièrement le cas

 

3

de ceux qui, de par leurs dispositions mentales, passèrent
d'une vie religieuse active dans l'indifférence et même
dans l'incrédulité. D'autres tempéraments ne montrèrent
pas une telle régression dans les "bosses" en souffrant
d'un relâchement religieux. La raison en est que leur
activité mentale plus réduite causait des battements
de moins en moins puissants sur ces parties du crâne,
ce qui y provoquait des régressions moins prononcées.
Ces faits prouvent donc que l'homme, de par la composition
de son cerveau, est constitué pour croire en un Être suprême
et pour Le vénérer. Et de ceci nous tirons la conclusion
que l'existence de Dieu est un besoin de la nature
humaine; comme le désir de l'homme pour la nourriture,
l'eau, la propriété, le sublime, le beau, le savoir, les
amis, etc., implique l'existence de ceux-ci. Nous déduisons
ainsi l'existence de Dieu de la constitution et des
qualités du cerveau de l'homme et de sa vie spirituelle.
Ceux qui nient l'existence de Dieu (les athées) et ceux
qui disent ne pas savoir s'il y a un Dieu (les agnostiques)
ne peuvent expliquer cette constitution du cerveau et
le sens moral et religieux d'obligation envers Dieu qui
en découle, gravés comme ils le sont dans la nature
humaine. Nous répétons cette idée : L'existence de Dieu
est un postulat nécessaire de la constitution morale et
religieuse de l'homme — elle fait partie intégrante de
la nature humaine, car celle-ci est ainsi faite pour être
adaptée aux obligations morales et religieuses envers
Dieu.
Nous prouvons l'existence de Dieu d'un autre point de
vue : celui de cause et effet. Il ressort de l'expérience universelle
que chaque événement a une cause; c'est
pourquoi nous raisonnons que chaque événement doit
avoir sa cause; car nous sommes forcés de raisonner

 

4

ainsi de par notre expérience; car indubitablement notre
expérience est que chaque événement a été produit
par quelque cause. Donc, en raisonnant de nombreux
événements et en remontant vers les causes correspondantes,
nous atteignons finalement les premiers
événements qui impliquent une cause première; comme
telle elle doit être sans cause; de là nous déduisons
qu'elle est éternelle. Cette première cause nous l'appelons
Dieu, ou comme les Écritures l'expriment : "Celui qui
a bâti [fait] toutes choses est Dieu" (Héb. 3 : 4).
En conséquence, les origines des choses sont des événements
qui doivent avoir eu des causes. Prenons par
exemple l'origine des arbres : Nous nous demandons
Quelle est leur origine ? Nous répondons : de semences
ou de branches. Quelle est l'origine de celles-ci ? Elles
proviennent d'autres arbres. Quelle est l'origine de
ceux-ci ? D'autres semences ou branches. D'où viennent
celles-ci ? D'autres arbres dirons-nous. Finalement, dans
notre raisonnement, nous en arrivons aux premières
espèces de chaque arbre, et nous nous demandons : D'où
vient leur origine ? La réponse doit nécessairement
(«must») être, des premières semences. Maintenant nous
demandons, quelle est l'origine de ces premières semences
d'où sortirent les premiers arbres ? Il y avait donc
une cause antérieure à l'origine des premiers de ces
arbres. Tournons-nous vers l'origine des buissons, légumes,
herbes — le reste du règne végétal, et notre raisonnement
nous amène à l'origine des premières semences
d'où vinrent les premiers buissons, légumes et herbes.
Quelle est l'origine de ces semences ? Si nous examinons
les créatures douées de la faculté de locomotion :
insectes, amphibies, oiseaux, reptiles et bêtes, et appliquons
la même forme de raisonnement, nous en arrivons finalement
au premier exemplaire de chaque espèce et
sommes arrêtés par la même question, quelle est l'origine

 

5

du premier de chaque espèce ? Il en va de même pour la race
humaine. Ainsi, en raisonnant d'effet à cause, nous
parvenons à l'origine des premiers de chaque espèce,
et alors nous nous trouvons en présence d'une quantité
d'origines de ces premiers. D'où viennent-ils ? Ils ne
peuvent s'être faits eux-mêmes; car cela impliquerait
leur existence avant qu'ils n'existent. Alors qui ou quoi
les a-t-ils faits ? Notre raisonnement nous amène à la
conclusion qu'il y a une première cause laquelle est
la, cause de l'origine des premiers de chaque espèce.
Si elle est la première cause, elle ne peut pas être
l'effet d'aucune autre cause. Elle doit donc être sans
cause, par conséquent elle est éternelle. Nous appelons
cette première cause, Dieu; mais les matérialistes
l'appelleraient une force inconsciente et aveugle — la
matière. Laquelle de ces deux vues est compatible
avec la raison, cela doit être déduit d'autres considérations
que celles de cause et effet.
Certains ont essayé d'échapper à cette argumentation
en proclamant qu'il y a une succession infinie de causes,
et cherchent ainsi à nier qu'il y ait une première
cause. Mais ceci est sophisme; car une série infinie
de secondes causes ne concorde pas avec l'idée de cause,
et la cause est justement ici ce que la raison demande.
Ceux qui supposent une série infinie de causes en
opposition avec une première cause, rejettent en réalité
l'idée de cause dans sa dernière analyse; car l'idée de
cause, comme toute autre idée, implique un commencement;
mais une succession infinie de causes ne
reposerait sur aucune cause, ce qui est une absurdité.
Dès lors, il ne peut y avoir une série infinie de causes.-
Il faut donc qu'il y ait une première cause. Notre raison
nous oblige à cette conclusion, lorsque nous contemplons
l'univers des choses dans leurs origines. Et ceux qui

 

6

recourent à la supposition de séries infinies ont été
contraints par différents chemins à admettre un fondement
.original de l'existence qu'ils appellent diversement :
matière, esprit ou force, suivant le terme que leurs théories
trouvent le plus approprié. Ceux qui nient une cause
première sont conduits à l'admettre lorsqu'ils sont pris
au dépourvu, comme il ressort de l'expérience de Henry
Ward Beecher et Robert Ingersoll. Si étrange que ce
soit, le plus éloquent pasteur et le plus éloquent agnostique
de l'Amérique étaient amis et se rendaient visite l'un
à l'autre. A l'occasion d'une , certaine visite que Mr.
Ingersoll fit à Mr. Beecher, le premier admira beaucoup
un globe artistement exécuté qui se trouvait dans le
bureau du dernier. Après un examen attentif et une
admiration sans borne de la technique mise en œuvre dans
le tracé soigné des continents, océans, etc, du globe,
Mr Ingersoll demanda, "Qui l'a fabriqué" ? Saisissant
rapidement l'occasion, Mr Beecher répondit : "Personne;
il s'est fait tout seul !". Devinant l'intention de cette
remarque, l'agnostique notoire se mordit les lèvres,
resta silencieux, et, l'oreille basse, quitta la maison de
Mr Beecher quelques instants plus tard.
Nous avons dit plus haut que nous ne pouvions
complètement prouver par l'argumentation de cause
et effet que cette première cause est un Dieu personnel.
En considérant simplement cause et effet, il faut
concéder que ce pourrait être une force aveugle.
Mais d'autres considérations que la raison nous donne
prouvent que cette première cause n'est pas une
force aveugle, mais un être en personne — Dieu.
Nous allons les examiner l'une après l'autre; remarquons
ici que la force associée de tous ces arguments
prouve par la raison qu'il y a un Dieu. Nous demandons,
alors, si cette première cause est une force aveugle

 

7

ou un être intelligent — Dieu ? Voyons ce que
les faits qui se manifestent dans l'univers disent à
notre raison sous ce rapport.
L'ordre que nous observons partout dans la nature
est un point qui nous prouve que la première cause
n'est pas une force aveugle, mais un être intelligent
qui utilise les forces de la nature comme moyens
d'expression de Sa volonté dans l'ordre et les choses
de Son choix. En contemplant le ciel par une nuit
claire, nous voyons les soleils des innombrables systèmes
planétaires, chacun des éléments tournant autour de
son soleil et tournant autour de son axe et suivant son
orbite, tout à fait comme les planètes de notre système
solaire tournent autour de leur axe et encerclent leur
orbite et, d'après les dernières déductions scientifiques,
tous ces systèmes planétaires tournent autour d'un centre
commun — Alcyon des Pléiades. Et, tout aussi souvent,
tous les systèmes planétaires dans leurs formes variées
se trouvent à la même place par rapport aux autres
planètes des autres systèmes planétaires — le cycle
de précession. Dans chaque planète il y a un ordre
de jour et de nuit, de saisons, d'années, etc, dépendant
de la dimension de l'orbite de la planète, de son soleil,
de sa distance à celui-ci, sauf dans le cas où ces planètes
ont des anneaux. Le fait que ces systèmes planétaires.
observent un tel ordre aussi bien dans les relations existant
entre leurs propres éléments que dans celles qui les
rattachent à tous les autres systèmes semblables, implique une
intelligence dans leur cause telle qu'une force aveugle n'en
peut avoir, bien entendu. De cet ordre merveilleux de l'univers
qui se compose de systèmes planétaires, se mouvant tous, en
une procession ordonnée, nous déduisons que la première
cause est intelligente, donc qu'elle n'est pas une force aveugle,
bien qu'elle se serve pour son ordre de l'opération de la force.

 

8

Mais on observe l'ordre dans les petites choses de
l'univers aussi bien que dans les grandes. Chaque brin
d'herbe, chaque arbrisseau, chaque buisson, chaque arbre,
chaque légume, chaque plante, chaque fleur d'arbre,
chaque fruit, chaque fleur, chaque insecte, chaque créature
rampante, chaque poisson, chaque reptile, chaque oiseau,
chaque bête et chaque homme est un exemple du règne
de la loi — de l'ordre, et prouve ainsi l'existence d'une
première cause intelligente. La loi règne aussi bien dans
les choses physiques que dans les choses morales. Cela
implique une première cause intelligente en tant que
dispensateur de la loi. Les lois de gravité, d'attraction,
de répulsion, d'adhérence, des forces centrifuge et
centripète, de la lumière, de la chaleur, du mouvement,
de l'optique, de l'acoustique, etc, travaillant harmonieusement,
déploient leur activité à maintenir la
course ordonnée de la nature, ce qui prouve une
première cause intelligente en tant qu'exécuteur de
la loi. En outre, ces lois se compensent l'une l'autre
et donnent de l'harmonie à l'univers, ce qui prouve
que la première cause doit être intelligemment et
merveilleusement efficiente. Ces lois fonctionnent aussi
suivant les formules mathématiques avec une précision
absolue et avec une telle minutie que les plus grands
mathématiciens ne peuvent en résoudre tous les problèmes.
Cela implique des facultés de raisonnement
à la première cause intelligente d'une capacité inaccessible.
Chaque science manifeste le règne de la loi — l'ordre :
l'astronomie le déclare, la chimie en donne des exemples,
la botanique l'illustre, la géologie le prouve, la zoologie
le montre et la physique le démontre. Toutes ces
sciences déclarent par l'ordre qu'elles manifestent que
la première cause est un être intelligent, car il est
complètement incompréhensible que ce soit une force
aveugle qui puisse avoir fait l'univers dans sa presque

 

9

infinité d'arrangements, ajustements, mouvements,
harmonies, œuvres et fonctionnements ordonnés.
Ceux qui nient que la première cause est un être
intelligent qui a merveilleusement ordonné l'univers dans
son immensité aussi bien que dans ses plus petites choses
sont contraints d'attribuer à la matière et à la force
des facultés que seul un être personnel pourrait exercer;
car ils proclament qu'à l'origine la matière existait sous
forme de nébuleuse et était régie par la force de gravité
et la chaleur — la force — et que ces deux choses
(gravité et chaleur) agissant sur la nébuleuse mirent
en activité d'autres forces, lesquelles après un nombre
presque infini de changements, graduellement, mais
aveuglément, développèrent l'univers, si plein de l'évidence
d'une sagesse plus grande que celle de l'homme. Oui,
ils avancent même que ces forces produisirent en fin
de compte le mental (*) de l'homme — elles produisirent
ce que ces forces elles-mêmes ne possèdent pas !
En dehors du caractère tout à fait déraisonnable de
telles vues (car, en dernière analyse, elles signifient
que la force aveugle agissant sur la matière a produit
les merveilles d'intelligence presque infinies que l'univers
déploie), cette idée laisse obligatoirement supposer
que la nébuleuse était disposée de façon à amener
la gravité et la chaleur en activité, autrement dit qu'il
y avait un ordre dans la nébuleuse. D'où vient cet
ordre qui déjà par lui-même dénote l'intelligence ?
A cela le matérialiste ne peut répondre, car il a atteint
la pierre angulaire du matérialisme. Aussi tortueux qu'il
puisse être, il est obligé par ses prémisses originales
d'admettre que cela implique l'ordre, la loi et en même
temps d'attribuer à la matière des facultés qui appartiennent
(*) Mind du latin : mens, le mental, l'esprit. — Trad.

 

10

à des personnes puisqu'elles impliquent l'intelligence
et la volition. La raison se refuse à accepter une telle
proposition, et trouve mille fois plus logique d'accepter
la seule autre possibilité, savoir que la première cause
est un être intelligent; oui, ayant une intelligence
tellement grande qu'elle ne peut être égalée par aucune
autre intelligence connue parce qu'aucune autre intelligence
connue n'aurait pu produire les merveilles presque
infinies de l'ordre — la loi — dans l'univers. La raison
nous force à croire que l'ordre qui prévaut partout dans
l'univers prit naissance dans l'esprit d'un être suprêmement
intelligent. Ainsi la raison nous amène à la conclusion
qu'il y a un Créateur intelligent.
Cette conclusion est renforcée par la présence d'un
plan dans l'univers, car d'innombrables objets dans la
nature, de par leur constitution, révèlent un dessein (*). Il y a
des choses dans la nature qui prouvent une aptitude à certaines
formes futures. Nous utilisons le mot "dessein" ici dans le sens de
dispositions préétablies pour de futurs buts. Ces desseins,
parmi d'autres choses, sont bienfaisants. Si de tels desseins
existent dans la nature cela prouve qu'ils doivent avoir eu un
auteur, c'est-à-dire quelqu'un qui les a conçus et les fit pour
leur usage prévu. Cela montre que l'intelligente première
cause devrait posséder, en plus de l'intelligence, la sagesse,
la bienveillance, la puissance d'exécution et de volonté, et
cela de l'ordre le plus élevé. De vastes preuves d'un dessein
sont apparentes (1) dans la nature inorganique, (2) dans la nature
organique, (3) dans les rapports des natures organique et inorganique
l'une par rapport à l'autre. Notez, par exemple,
l'existence d'un dessein dans la filtration de l'eau de pluie à
travers le sol. Au cours de ce processus, la terre ne perd aucune
particule de sa matière nutritive dont elle a besoin pour la
(*) "design" : dessein; projet; intention; plan (dict.)

 

11

croissance des végétaux - potasse, acide silicique, ammoniaque,
etc. Au contraire, le sol absorbe immédiatement
davantage de ces éléments tels qu'ils sont contenus dans
la pluie, et augmente ainsi sa réserve de telles matières
pour une plus grande fertilité. En outre, seuls les éléments,
provenant de la pluie, nécessaires à la croissance des
végétaux sont complètement absorbés. Ainsi la pluie
et le sol montrent qu'ils sont adaptés à un dessein,
celui de produire la nourriture pour l'homme et la
bête. Il y a ici une faculté d'adaptation prédestinée
à réaliser un dessein futur dans la nature inorganique.
Un dessein est aussi manifeste dans les deux gaz, oxygène
et hydrogène, se combinant dans certaines proportions pour
former l'eau - si nécessaire à la vie. Dans l'air aussi,
un dessein est apparent, car il est constitué d'un mélange
d'oxygène, d'azote et d'argon, dont on a un grand besoin
pour vivre. De centaines de façons un dessein est manifeste,
dans la lumière, la chaleur et toutes les autres forces
de la nature - dans leur union pour préserver l'univers
et le rendre habitable. Quelles merveilles de desseins
sont manifestes dans la rotation de la terre autour de
son axe afin de produire le jour et la nuit, si utiles à
la croissance, l'activité et le repos; dessein encore dans
le parcours de son orbite en relation avec la succession
des saisons elles-mêmes et différemment dans l'hémisphère
sud et dans l'hémisphère nord ! D'autres faits
dans la nature inorganique montrent un dessein : pourquoi
y a-t-il du bois de flottage sur les côtes du Groenland -
où il y en a un si grand besoin, et non sur les côtes
de France ou d'Angleterre où il n'y en a pas besoin ?
Pourquoi les planètes les plus proches du soleil n'ont elles
pas de lune tandis que les planètes les plus
éloignées et qui ont besoin de plus de lumière en ont ?
Pourquoi le fer, qui est le métal dont on a le plus
besoin, est-il le plus abondant ? Pourquoi les vents

 

12

alizés chassent-ils fréquemment les nuages de certaines
parties de la terre où il y a abondance de pluies et
les envoient porter la pluie en d'autres endroits qui,
autrement seraient arides ? Pourquoi les courants océaniques
chauds coulent-ils vers les parties nord et sud
de notre sphère, tandis que les courants froids coulent
vers les régions équatoriales ? Dans tous ces faits nous
voyons un dessein bénéfique. Donc la nature inorganique
abonde en desseins, et cela renforce l'idée d'une première
cause intelligente pleine de sagesse, de bienveillance, de
pouvoir d'exécution et de démonstration de sa volonté.
Si nous considérons la nature organique, nous discernons
un dessein en chaque chose. Pourquoi les organes de
la création animale sont-ils tous formés avant que l'usage
n'en soit ressenti ? Cette conception n'est-elle pas un
arrangement prédestiné pour des usages futurs ? On
observe ceci même dans le règne végétal. Par exemple,
la feuille attachée à l'étamine de la fleur de tilleul
est sans aucune utilité jusqu'à ce que le pistil avec
le fruit se sépare de la branche, alors son aile feuillue
le transporte loin du tronc où il a grandi, pour produire
une nouvelle pousse. Comment s'est-il fait que les
yeux des poissons aient été construits en harmonie
avec les lois de la réfraction de la lumière dans
l'eau ? Comment. s'est-il fait que la paume de la
main et la plante du pied aient la peau plus épaisse que
le reste du corps ? Comment s'est-il fait que la structure
de la main possède une si merveilleuse faculté d'adaptation ?
Comment s'est-il fait que les yeux possèdent la sensibilité
à la lumière et la vision qui en découle ? Comment
s'est-il fait que l'estomac et le foie soient le plus
remarquable laboratoire de chimie de la terre ? Que le
cœur exerce un mouvement presque perpétuel, et qu'il
soit aussi la plus merveilleuse station de pompage ?

 

13

Que le sang absorbe l'oxygène pour entretenir la vie,
qu'il collecte les éléments de nourriture pour les distribuer
à travers le corps, et qu'il remplace les cellules mortes
qu'il vient d'expulser ? Que les reins soient la plus
grande installation de filtrage ? Que l'organe du cerveau
pense, perçoive, se souvienne, aime, haïsse, etc, etc,
etc. ? Que les cinq sens fonctionnent pour les besoins
de l'animal ? Que les organes reproducteurs du mâle
et de la femelle soient adaptés à la procréation et que
les entrailles soient le plus grand système d'égouts qui
existe ? Comment ? Toutes ces choses par leur conformation
ne prouvent-elles pas un dessein — un ajustement pré-ordonné
pour certains buts futurs ? Certainement un dessein est
manifeste partout dans la nature organique.
La présence d'un dessein est aussi manifeste là où
les natures organique et inorganique se rencontrent.
Les poumons sont adaptés à l'air et l'air aux poumons;
la lumière est adaptée à l'œil et l'œil à la lumière;
l'oreille est adaptée au son et le son à l'oreille; l'odeur
est adaptée au nez et le nez à l'odeur; le goût est
adapté à la langue et la langue au goût, et la nourriture
à l'estomac et l'estomac à la nourriture. Le soleil, le jour et la
nuit, les saisons, l'eau et les climats, sont adaptés à la vie animale
et végétale et la vie animale et végétale leur est adaptée -
partout un arrangement prédestiné pour des fins futures
est perceptible. Ainsi, partout un dessein se présente à
nous et il •prouve qu'il y a un auteur de ce dessein qui
œuvra d'après le principe d'adaptation des moyens aux
buts et qui les prépara avant que le besoin ne s'en fit sentir.
Ceci prouve une intelligente première cause qui est sage,
puissante, bienveillante, faisant connaître Sa volonté et
bienfaisante dans Son exécution ! Ainsi, la cause et
l'effet combinés avec l'ordre et le dessein, prouvent qu'il
y a un Dieu sage, puissant, bienveillant, montrant Sa

 

14

volonté et Sa bienfaisance; tandis que la constitution même
du mécanisme du cerveau humain nécessite - sauf en
cas de perversion - l'homme à croire en Dieu et
à Le vénérer. Ces propositions sont prouvées par la raison,
tout à fait indépendamment de la révélation. Lorsqu'elles
sont correctement énoncées, elles ne sont jamais attaquées
avec succès.
L'existence de la nature intellectuelle, morale et religieuse
de l'homme prouve l'existence de Dieu. Nous trouvons
l'homme capable de raisonner de questions profondes
et compliquées. Nous le trouvons capable d'inventer des
objets physiques et mentaux. Il est capable d'actes de
haute moralité, de bonté et d'abnégation. Il est doué
du sens d'obligation envers la justice. Il sent sa dépendance
d'une puissance supérieure. Il est donc adapté à une
vie intellectuelle, morale et religieuse. Ce sont des faits
de la vie intérieure qui sont tout aussi réels que des
faits extérieurs à nous. Ces faits ne peuvent être niés,
sous peine de nier la réalité de la nature humaine.
Ainsi, nous ne pouvons nier le fait de l'existence du
sens intellectuel, moral et religieux, ni que l'homme
est mû dans sa conduite par ce triple sens. Ce sont
des faits qui lui sont aussi clairs que les phénomènes
extérieurs, car ils sont une partie de lui-même - ils sont
donc aussi réels que lui-même. Du fait que l'homme
a des facultés intellectuelles, nous concluons que la
première cause qui créa l'homme a aussi de l'intelligence,
car Elle (Il, Dieu - Trad.) n'aurait pu donner ce qu'Elle
n'avait pas; en effet, faire une intelligence implique la possession
d'une intelligence dans celui qui la fait, sur le principe
biblique annoncé, "Lui qui a fait l'œil, ne verra-t-Il pas ?" En
outre, du fait que l'homme possède des facultés morales
et religieuses, nous déduisons que celui qui a fait le
premier homme devait en avoir aussi; car créer des

 

15

facultés morales et religieuses implique que celui qui
les crée les possède lui-même. Par conséquent, le fait
que l'homme possède des facultés mentales, morales
et religieuses prouve que la Première Cause les a.
C'est pourquoi nous déduisons un Dieu sage, juste et
aimant comme Créateur, du fait que l'homme, une de
Ses créatures, a des facultés de sagesse, de justice et
d'amour. L'existence de ces facultés en nous implique
du point de vue de cause et effet qu'il y a un Dieu
et qu'Il est sage, juste et aimant.
Nous présentons maintenant une sixième preuve de
l'existence de Dieu : l'expérience de ceux qui viennent
en harmonie avec Lui — les enfants engendrés de l'Esprit
de Dieu. Cet argument n'est pas concluant pour ceux
qui n'ont pas fait cette expérience. Il ne peut au plus
avoir pour eux davantage de poids que ce qui est contenu
dans le témoignage d'autres personnes. Mais pour ceux qui
font cette expérience, c'est l'argument le plus marquant et le
plus concluant de tous les arguments sur l'existence
de Dieu, car il les amène en relation directe avec
Dieu en tant qu'être; non pas, il est vrai, par un sens
extérieur, mais par le sentiment intérieur de l'Esprit
qui leur fut donné lorsqu'ils furent engendrés de l'Esprit.
Ils trouvent par expérience qu'à chaque pas qu'ils accomplissent
dans la foi et l'obéissance envers Dieu, Ses promesses
relatives à ce pas sont accomplies en eux. Ainsi, lorsqu'ils
exercent la repentance envers Dieu, ils trouvent que,
en harmonie avec sa promesse se rapportant à de tels
cas, Il les met à même de haïr le péché et d'aimer
et de pratiquer la droiture. Lorsqu'ils exercent la foi
en Jésus comme leur Sauveur, ils trouvent que la paix
promise avec Dieu devient leur possession. Lorsqu'ils
ont exercé l'obéissance jusqu'à la consécration, ils ont
reçu l'engendrement de l'Esprit qui leur était promis.

 

16

Qu'ils l'aient reçu, la preuve leur en est donnée parce
qu'ils se trouvent en possession de facultés spirituelles
nouvelles et plus étendues — facultés spirituelles implantées
dans leur cœur et dans leur esprit, les mettant à même
de comprendre et d'apprécier les choses spirituelles et
d'aspirer à ces choses comme l'ambition de leur vie -
choses qu'ils étaient incapables de faire avant un tel
engendrement. Ils constatent que chaque effort fidèle
pour croître en grâce spirituelle, en connaissance et
en fécondité dans le service est récompensé par une
telle croissance en ces qualités. En exerçant le privilège
de la prière en harmonie avec les conditions
divinement arrangées, ils obtiennent la preuve satisfaisant
le plus le cœur et la raison que Dieu s'occupe d'eux
par les réponses qu'ils reçoivent à de telles prières.
En harmonie avec Sa promesse, ils trouvent qu'Il fait
concourir toutes choses pour leur bien. Si intimes
deviennent leur union et leur communion avec Lui
qu'ils apprennent à être un avec Lui par le contact
avec Lui qu'ils expérimentent constamment et dont
ils se rendent compte. Dans toutes les affaires de leur
vie ils discernent clairement Ses activités envers eux. La
relation devient si intime, qu'ils sont constamment remplis
du sentiment de Sa présence, de Sa faveur et de Son
aide. Aussi marchent-ils et conversent-ils avec Dieu et vivent-ils
en Lui. Pour eux, Il est une réalité vivante, aussi réelle
que s'Il était visible. Pour eux les constants rapports
qu'Il a avec eux est la preuve la plus puissante et la
plus concluante de Son existence et de Ses attributs
principaux — sagesse, puissance, justice et amour. C'est
une infortune pour les autres que de ne pas faire cette
expérience — une infortune due à ce qu'ils n'ont pas
accompli les pas nécessaires à son acquisition; mais
leur manque d'expérience en ces choses ne rend pas
irréelle cette expérience laquelle est accordée à ceux

 

17

qui exercent la repentance, la foi et l'obéissance nécessaires;
car pour eux le témoignage de l'Esprit est la plus grande
et la plus concluante des preuves de l'existence de Dieu.
Nous présentons à présent notre septième et dernière
preuve — une preuve négative — de l'existence de Dieu :
l'impossibilité de réfuter Son existence; l'athéisme est,
en effet, impossible à prouver, car pour prouver l'athéisme
on doit soi-même être Dieu — ce qui prouverait qu'il
y a un Dieu. Les considérations suivantes prouveront
cette proposition : avant que quelqu'un puisse dire
véritablement qu'il n'y a pas de Dieu dans le monde,
il doit connaître et comprendre complètement chaque
être, chose, principe, œuvre, force, etc, passés et présents,
dans l'univers, car si une de ces choses échappe à sa
connaissance et à sa compréhension, il se peut que
celle-là soit Dieu; ou pour l'exprimer en d'autres termes,
il doit lui-même tout connaître — être omniscient. Avant
de pouvoir dire d'une manière autorisée qu'il n'y a pas
de Dieu, il doit être partout dans l'univers, et cela de
toute éternité jusqu'à toute éternité, et être au courant de tout,
partout et en même temps, en d'autres termes, il doit être
omniprésent et éternel aussi bien qu'omniscient. Pour être à
même de tirer la conclusion qu'il n'y a pas de Dieu il doit être
omnipotent; car ainsi seulement il pourrait être assuré
qu'il est à l'abri d'un être omnipotent qui pourrait désirer
cacher son existence aux autres en limitant l'étendue
de leurs connaissances afin de faire en sorte que l'on
ne découvre jamais son existence. Afin de déclarer de
façon absolue qu'il n'y a pas de Dieu on doit être aussi
un esprit, car seuls les esprits peuvent voir les esprits,
et puisque ceux qui ne sont pas des esprits sont certains
qu'ils n'ont jamais vu un être spirituel, ce que Dieu est,
ils ne peuvent jamais affirmer avec certitude qu'il n'y a pas
de Dieu. Ainsi, pour être à même de prouver qu'il n'y

 

18

a pas de Dieu, on doit être soi-même un être spirituel,
éternel, omniscient, omniprésent et omnipotent c'est-à-dire
être soi-même Dieu, et ainsi, après tout, il y en aurait
un. Ainsi est-il impossible de réfuter l'existence de Dieu.
L'athéisme est par suite improuvable; tandis que le
théisme — le fait qu'il y a un Dieu qui est séparé de
l'univers et qui le créa et l'entretient — comme nos
sept points le montrent, est une chose prouvée. En vérité,
la raison elle-même, en dehors de la révélation, montre
que la Bible a raison au moins dans deux de ses principes
pertinents : "L'insensé a dit en son cœur, Il n'y a point
de Dieu" (Ps. 14 : 1); et "La crainte [révérence] de
l'Éternel est le commencement [fondement] de la connaissance"
(Proverbes 1 : 7 D.)
Nous avions terminé ce qui précède, lorsque notre
attention fut attirée par une pertinente interview du
Docteur Millikan sur "Un Dieu des savants" dans Collier's -
l'hebdomadaire National — du 24 oct. 1925. Le Dr M. est l'un
des plus grands hommes de science en vie, l'un des rares
savants à qui fut décerné le prix Nobel pour une œuvre
scientifique extraordinaire. Nous prenons plaisir à citer
une grande partie de cette interview : "Je ne puis
expliquer pourquoi je suis vivant plutôt que mort. Les
physiologues peuvent m'en dire long sur les processus
mécaniques et chimiques de mon corps, mais ils ne
peuvent dire pourquoi je suis vivant. Mais ne serait-il
pas complètement absurde de ma part de nier que je suis
vivant ? Nos connaissances scientifiques comparées à ce
que nous connaissions il y a cent ans sont très grandes,
mais comparées à ce qu'il y a à connaître elles sont
rudimentaires. Il fut un temps où la carte de la terre
portait de nombreux espaces blancs marqués "inexplorés".
A présent, il y en a très peu. La carte de la science
est encore une grande feuille blanche avec seulement

 

19

ça et là un point pour montrer ce qui" a été relevé,
et plus nous poussons nos investigations, plus nous
voyons combien nous sommes loin de toute compréhension
réelle de toute la science, et plus clairement nous voyons
que dans l'aveu même de notre ignorance et de nos
limites, nous reconnaissons l'existence de Quelque chose,
d'une Puissance, d'un Être en qui et à cause de qui nous
vivons, nous nous mouvons et possédons notre être — un
Créateur par quelque nom que nous puissions L'appeler.
Je ne m'inquiète guère de savoir si je suis, ou non,
précisément d'accord avec vous dans ma conception de
ce Créateur, car "Peux-tu en cherchant découvrir Dieu ?"
Aussi bien votre conception et la mienne doivent être
dans la nature même de la question, vague et indéfinie.
"Je ne suis pas le moins du monde disposé à me quereller
avec l'homme qui spiritualise la nature et dit que Dieu
est pour lui l'âme de l'univers, car l'esprit, la personnalité
et toutes ces conceptions abstraites qui vont de pair,
comme l'amour, le devoir et la beauté existent pour vous
et pour moi exactement comme le. fer, le bois et l'eau.
Ces conceptions abstraites sont de toutes manières, aussi
réelles pour nous que le sont les choses physiques que
nous manipulons. Aucun homme, donc, ne peut dépeindre
la nature comme dépourvue de ces attributs lesquels
sont une partie de votre expérience et de la mienne,
et sont dans la nature, ainsi que vous et moi le savons.
Si donc, vous, dans votre conception identifiez Dieu
et la nature, vous devez forcément Lui attribuer la
conscience et la personnalité ou, mieux, une super conscience
et une super personnalité. Vous ne pouvez absolument pas
synthétiser au possible la nature et omettre ses attributs les
plus extraordinaires. Vous ne pouvez pas non plus extraire
de la nature ces forces potentielles, si loin que vous remontiez
dans le temps. En d'autres termes, le matérialisme, comme

 

20

il est communément compris, est une philosophie tout
à fait absurde et complètement irrationnelle, et est, en
vérité, ainsi considérée par la plupart des hommes sensés.
"Sans essayer, alors, d'aller plus loin pour définir ce qui,
dans la nature de la question, est indéfinissable, permettez moi
de réaffirmer ma conviction que : bien que vous
puissiez ne pas croire en quelque conception particulière
de Dieu que je puisse essayer de vous exprimer, et quoiqu'il
soit indiscutablement vrai que beaucoup de nos conceptions
sont parfois puérilement anthropomorphes, quiconque est
suffisamment en possession de ses facultés pour reconnaître
sa propre incapacité à embrasser le problème de l'existence
baisse la tête en présence, si vous voulez, de la Nature -
je préfère dire : en présence de Dieu — le Dieu qui
est derrière elle tout entière et dont les attributs nous
sont partiellement révélés dans son tout; aussi me peine t-
il autant qu'il peina Kelvin, «d'entendre des vues crûment
athées exprimées par des hommes qui n'ont jamais
connu le côté le plus profond de l'existence» ! Laissez-moi,
alors, désormais employer le mot Dieu pour décrire ce
qui est derrière le mystère de l'existence et qui lui
donne sa signification. Je pense que vous ne me
comprendrez pas mal, alors, lorsque je dis que je n'ai
jamais connu un homme réfléchi qui ne croyait pas
en Dieu.
"Le fait que nous savons bien peu de chose concernant
la nature ultitne des choses est montré d'une manière
frappante par les changements dans nos conceptions
survenus dans les trente dernières années. Quand je
commençai ma thèse en 1893, nous étions tout à fait
certains que les fondements physiques du mondé étaient
bâtis avec quelque soixante-dix éléments invariables et
indestructibles. Nous faisions également une nette distinction

 

21

entre la physique de la matière et la physique de l'éther.
Nous croyions en la conservation de l'énergie, la conservation
de la masse, et la conservation du moment (*),
et nous savions exactement comment à l'aide de ces
principes, l'univers s'arrangeait pour mener sa course.
Mais à présent, nous sommes beaucoup moins certains
de cela que nous ne l'étions alors. En 1895, le rayon X
apparut comme un phénomène tout à fait nouveau, puis
vint la radioactivité qui nous montra que "les éléments"
ne sont pas du tout des choses ultimes, que les atomes
subissent continuellement des changements et ne sont
pas indestructibles. Il apparaît maintenant que les lois
de l'électromagnétisme ne tiennent plus désormais dans
l'interaction entre les électrons à l'intérieur des atomes.
Einstein a conclu que la masse et l'énergie sont des
termes interchangeables et tous nous sommes d'accord
à présent que les premières distinctions entre les phénomènes
matériels, électriques et éthéraux doivent être
écartées. Aussi suis-je très prudent en déclarant que
nos conceptions scientifiques actuelles sont en passe de
durer à toujours, et je suis bien plus prudent encore,
quand il s'agit de dénégations ou d'affirmations dogmatiques
dans le domaine de la religion — domaine qui, de
l'opinion générale, est en dehors de la région où la
connaissance intellectuelle est possible.
"Tout ce que je puis dire d'une manière définitive,
c'est qu'il n'y a aucune base scientifique pour la négation
de la religion — pas plus qu'il n'y a selon mon jugement
aucun prétexte pour une contradiction entre la science
et la religion car leurs champs sont entièrement différents.
Les hommes qui sont peu au courant de la science,
et ceux qui sont très peu au courant de la religion
(*) Quantité de mouvement, c'est-à-dire produit de la masse
par la vitesse — Note Trad.

 

22

se laissent en vérité aller à se quereller, et ceux qui
voient cela s'imaginent qu'il y a contradiction entre la
science et la religion, alors qu'il y a contradiction
seulement entre deux espèces d'ignorance. La première
querelle sérieuse de cette espèce eut lieu à l'occasion
de la théorie présentée par Copernic à savoir que la
terre au lieu d'être une surface plane et le centre de
l'univers, n'était en réalité qu'une des nombreuses petites
planètes, tournant autour de son axe en un jour et
accomplissant un cycle autour du soleil en une année.
Copernic était un prêtre — chanoine d'une cathédrale — et
était avant tout un homme religieux plutôt qu'un homme
de science. Il savait que les fondements de la véritable
religion ne sont pas placés là où des découvertes scientifiques
de quelque sorte puissent les ébranler. Il fut
persécuté, non parce qu'il allait contre les enseignements
de la religion, mais parce que, selon sa théorie, l'homme
n'était pas le centre de l'univers et c'était là une nouvelle
des plus déplaisantes pour bon nombre d'égoïstes...
"Nous avons cru fermement pendant de nombreuses
années que le soleil était simplement un corps chauffé
à blanc qui se refroidissait graduellement. Nous savons
maintenant que si c'était aussi simple il y a longtemps
qu'il se serait refroidi; nous recherchons la source de
sa fourniture continuelle de chaleur et sommes enclins
à penser qu'elle est due à quelque forme de changement
subatomique. Nos découvertes dans ce domaine sont
aussi révolutionnaires que le furent celles de Copernic,
mais personne ne pense qu'elles s'opposent 'à la religion.
L'impossibilité que la science véritable et la religion
véritable entrent jamais en conflit devient évidente lorsqu'on
examine le but de la science et celui de la religion.
Le but de la science est de développer sans préjudice
ou idées préconçues de quelque sorte, une connaissance

 

23

des faits, des lois, et des processus de la nature. La tâche
de la religion plus importante encore, d'autre part, est
de développer les consciences, les idéals et les aspirations
de l'humanité.
"Beaucoup de nos grands savants ont été réellement
des gens ayant une vie et des conceptions profondément
religieuses... Je crois que plus la science est étudiée
complètement plus elle nous éloigne de quoi que ce soit
de comparable à l'athéisme" et encore : "Si vous réfléchissez
suffisamment fort, vous serez amenés par la science à
la croyance en Dieu, qui est le fondement de toute
religion. Vous la trouverez non pas antagoniste, mais
utile à la religion". Prenez d'autres sommités des sciences -
Sir Isaac Newton, Michael Faraday, James Clerk, Maxwell,
Louis Pasteur. Tous ces hommes étaient non seulement
des hommes religieux, mais aussi des membres fidèles
de leurs confessions. La chose en effet, la plus importante
dans le monde est une croyance dans les valeurs
morales et spirituelles — une croyance que l'existence
a une signification et un but, une conviction que nous
allons quelque part ! Ces hommes auraient pu difficilement
être si grands s'ils avaient été dépourvus de cette conviction...
Il n'est pas hors de raison de croire que nous puissions
un jour être capables de faire en nos laboratoires ce que
le soleil exécute continuellement dans son laboratoire.
Alors, il est concevable que la science, si la chance
lui en était donnée, transformerait ce monde en moins
d'une génération. Mais à quelles fins ? Sans l'arrière-plan
moral de la religion, sans l'esprit de service qui est
l'essence de la religion, nos moyens nouveaux ne seraient
que les moyens de notre destruction.

 

                                                            Fin  du Chapitre 1

 

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YHWH - DIEU de l'univers
 « Je suis   Y H W H 
[celui qui existe par Lui-même]

C'est là Mon Nom »

Esaïe 42 : 8
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Connaître DIEU. | | .Son Nom est YHWH
  • Le Seul Vrai DIEU YHWH est Celui qui se révèle dans la Bible, dans laquelle on trouve Sa Parole et l'expression de Son AMOUR SUBLIME et INCOMMENSURABLE. La Bible est le seul livre au monde dont les textes ont été divinement inspirés.
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« Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils Unique afin que quiconque croit en Lui ne périsse pas mais ait la vie éternelle.


Dieu, en effet, n'a pas envoyé son Fils dans le monde pour juger le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui »

Jean 3 : 16, 17


 
« En effet, alors que nous étions encore sans force, Christ est mort pour des pécheurs au moment fixé.
A peine mourrait-on pour un juste ; peut-être accepterait-on de mourir pour quelqu’un de bien.
Mais voici comment Dieu prouve son amour envers nous : alors que nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous »      
Romains 5 : 7, 8


« Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres, car l'amour vient de Dieu, et toute personne qui aime est née de Dieu et connaît Dieu.
Celui qui n'aime pas n'a pas connu Dieu, car Dieu est amour.

Voici comment l'amour de Dieu s’est manifesté envers nous : Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde afin que par lui nous ayons la vie.
Et cet amour consiste non pas dans le fait que nous, nous avons aimé Dieu, mais dans le fait que Lui nous a aimés et a envoyé son Fils comme victime expiatoire pour nos péchés.
Bien-aimés, puisque Dieu nous a tant aimés, nous devons nous aussi nous aimer les uns les autres.
Personne n'a jamais vu Dieu. Si nous nous aimons les uns les autres, Dieu demeure en nous et son amour est parfait en nous.

Nous reconnaissons que nous demeurons en Lui et qu'Il demeure en nous au fait qu’Il nous a donné de son Esprit.
Et nous, nous avons vu et nous attestons que le Père a envoyé le Fils comme Sauveur du monde.
Celui qui déclare publiquement que Jésus est le Fils de Dieu, Dieu demeure en lui et lui en Dieu.
Or nous, nous avons connu l'amour que Dieu a pour nous et nous y avons cru. Dieu est  amour et celui qui demeure dans l'amour demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui »
1 Jean 4 : 7 - 16



« Je te loue, Père, Seigneur du ciel et de la terre de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et de ce que tu les as révélées aux enfants. Oui, Père, je te loue de ce que tu l’as voulu ainsi »

Matthieu 11 : 25, 26


« L’Éternel ne  regarde pas ce à quoi l'homme regarde car l'homme regarde à l'apparence extérieure mais  l’Éternel  regarde  au  cœur »
1 Samuel 16 : 7

« Ta parole est comme un feu brûlant dans mon cœur ... »
Jérémie 20 : 7-9



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